A Fault In Our Stars

NOS ÉTOILES CONTRAIRES

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Dégoulinant

Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d’un groupe de soutien pour les malades du cancer.

En phase terminale

Adaptation du roman de John Green, Nos étoiles contraires sortira en salles françaises vers la fin de l’été. Rencontrera-t-il le même succès qu’outre-atlantique où il a fait de l’ombre à Tom Cruise ?

Concentré de clichés absolument insupportable, Nos étoiles contraires utilise le prétexte de la maladie pour faire pleurer dans les chaumières. Comme s’il avait entre ses mains un téléfilm de l’après-midi, le réalisateur ne manque aucune occasion de vous arracher la larme avec une médiocrité scénaristique des plus affligeantes. Généreusement, il vous propose un climax émotionnel tous les quarts d’heure, soulignant chaque beau discours sur l’amour, le courage ou l’amitié par un morceau pop-rock sirupeux. Ne lésinant pas sur les moyens, il ira même jusqu’à nous offrir la séquence la plus désastreuse du film : celle du premier baiser – sous les applaudissements des touristes environnants – en plein musée d’Anne Frank à Amsterdam. 

Non content d’être un mélodrame lacrymal d’une scandaleuse mièvrerie, il se paye même le luxe d’être franchement peu crédible : comment deux ados cancéreux peuvent-ils être aussi bien bâtis ? Ansel Engort s’offre de beaux abdos et une ossature parfaite, lorsque Shailene Woodley a quasiment un corps d’athlète pour accompagner son brushing impeccable. Mais ce n’est pas le seul reproche qui pourrait être fait au sujet de la crédibilité de cette pauvre romcom cancéreuse (que dire de l’exploit réussi par le couple qui parvient à établir contact avec un célèbre auteur cherchant à se faire oublier dans un petit pays d’Europe ?).

Nos étoiles contraires fonctionne perpétuellement au chantage émotionnel, abusant sans vergogne des effets les plus réchauffés pour vous faire pleurer. S’il est fort à parier que celui-ci devienne rapidement le film de chevet d’innombrables adolescentes, les autres devront supporter deux heures de cinéma métastasé en compagnie du tandem-star recyclé de la saga neuneu Divergente. Rions ensemble, imaginons dès maintenant les commentaires ou les tweets benêts qui accompagneront la sortie de salle : « quelle formidable leçon de vie », « on a de la chance d’être en bonne santé », « ils ont connu l’amour avant de mourir, c’est beau » ou encore le classique « je veux un boyfriend comme lui ».

La fiche
thb_NosEtoilesContraires

NOS ÉTOILES CONTRAIRES
Réalisé par Josh Boone
Avec Shailene Woodley, Ansel Elgort, Laura Dern
Etats-Unis – Romance lacrymale
20 Août 2014
Durée : 125 min




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Marla
10 années il y a

Il l’a fait ! Il a vraiment choisi « dégoulinant ! » Thomas, tu m’emplis de fierté. Je suis en train d’écrire mon article, et je souffre un peu… Ce sera l’excuse pour parler d’autres films, meilleurs que celui-là…

Bonnes séances !

Marla
10 années il y a

Ah. Le titre est bien choisi, alors ! J’ai finalement publié quelque chose. Je propose d’éviter de perdre deux heures en salle, et de voir d’autres films, bien plus réussis, sur le couple et la maladie: http://marlasmovies.blogspot.fr/2014/08/nos-etoiles-contraires-le-ciel-peut.html

Laura.
Laura.
10 années il y a

Bonjour ou Bonsoir,

C’est la première fois que je visite ton blog. Et donc la première fois que j’y écrit un commentaire.

Je n’ai pas été d’accord avec cette critique. Enfin pas sur tout les points.

Je ne pense absolument pas que cette comédie soit niaise à souhait. Certes la scène du baiser l’était mais il y’a tout de même des points positifs sur le film.

Tout les films sont constitués d’un ou de deux clichés. Mais c’est ce qui marche.

Pourtant ce film est bien réussi. On y trouve un sujet peu abordé dans les films. Et je pense que le début n’est pas représentatif d’un amour mais plutôt d’une attirance physique. Chose normale si l’on croise une personne qui nous plaît. Jusque là ce n’est pas un cliché. Le début est très réussi et au moins on peut se mettre dans la peau du personnage principal. Le temps est très bien répartit pour les scènes.

Tout n’est pas à jeter. Surtout pas la phase ou les deux protagonistes apprennent à se connaître. C’est la partie la plus importante et la plus réussie. Je pense aussi qu’il faut avoir un regard nouveau face au film. Car pour une fois on reste très fidèle au film. Et c’est très prenant.

Je tiens aussi à préciser que l’amour et la mort ne forment pas forcément un cliché car la maladie n’en est pas un. De là à dire que c’est une leçon de vie c’est un peu abusé. Je pense qu’un reportage avec des témoignages seraitplus approprié pour une leçon de vie. Mais il y’a quand même plusieurs choses à tirer du film.

Le cancer y est présent pour une bonne raison. Donner l’espoir. Bien trop souvent les personnes sachant qu’elles vont mourir n’ont plus d’espoir. Et pourtant elles peuvent toujours vivrent de grands moments. Même en peu de temps. Alors il faut prendre ça non pas comme un cliché mais comme l’espoir pour certaines personnes. Si ça peut les aider pourquoi pas?

Ensuite le fait de retrouver un acteur qui veut se faire oublier symbolise juste le rêve. Certes l’idée est très mal donné et paraît très compliqué voir impossible sur le moment. Et ça me paraît toujours aussi compliqué maintenant. Mais c’est juste une image. Une image du rêve. C’est cliché dit comme ça mais c’est juste pour donner l’envie de réaliser ce rêve.

Pour conclure non le film n’est pas à jeter. Non le film n’est pas une catastrophe cinématographique malgré quelques idées reçues et mal mises en avant. C’est un film notable pour le sujet et le but.

Mickael
Mickael
10 années il y a

Bonsoir,

Je ne suis pas d’accord non plus avec ta critique et je pousse les spectateurs à découvrir ce film, qui oui, je l’avoue, m’a rendu les yeux bien humides.

J’ai 33 ans en mai et ne m’estime pas être un adolescent, aimant la mièvrerie et les clichés en tout genre. Au contraire, la mièvrerie et les sentiments dégoulinants m’insupportent.

Si j’ai donc aimé ce film, c’est justement pour un ensemble de raisons.

Premièrement je suis papa d’une petite fille atteinte d’une maladie génétique. Or, soit on baisse les bras et on voit tout en noir, soit on va de l’avant et on garde l’espoir.
Ce film montre clairement le rôle des parents, alternant force, découragement, bouleversement et lutte quotidienne. Et les vraies questions qui s’imposent : l’actrice principale a t-elle le droit de vivre les plaisirs de son âge et d’aller de l’avant, ou doit elle se résigner à sa maladie, et se préserver au possible de toute aventure ? Le scénario est intelligemment centré sur ce point, l’intrigue est bien maitrisée, évolutive et va crescendo.
J’ai beaucoup aimé le passage à Amsterdam par ailleurs, qui est une très belle parenthèse dans l’écriture du scénario, et un bon tremplin pour le dépassement de soi ( car oui, elle se rend aux pays bas malgré la maladie et le risque qui va avec ).

Dire que ce film est mièvre ne reflète pas ce que j’ai pu voir. Les personnages tout deux malades se rencontrent, se devinent, se rapprochent doucement, rien n’est précipité et le regard de chacun plonge le spectateur dans un profond frisson.
Car oui, le jeu d’acteur est plutôt bien maitrisé, et j’ai vraiment été bouleversé une dizaine de fois au cours de ce film, et sans me forcer.

Tout cela pour dire que le sujet de la maladie et de la mort est habilement dressé dans ce film, sans autre cliché que celui qu’on veut bien lui donner ou imaginer.

A découvrir.

Ynausicaa
Ynausicaa
9 années il y a

Ok j’avoue je l’ai lu et travaillant en hôpital et cotoyant des malades, je me suis dut mais dans quoi je me lance?!
Je n’ai pas pris le film au premier degré, j’ai apprécié donc l’histoire sauf le côté bien portant des protagonistes….

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9 années il y a

[…] une belle panoplie de moues volaillères tandis qu’Ansel Elgort, « la star de Nos étoiles contraires« , prouve une nouvelle fois combien il est un piètre comédien. Face à lui, Kaitlyn […]

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9 années il y a

[…] Nos étoiles contraires – Josh Boone […]

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