LE SKYLAB
Juillet 1979. Alors que le Skylab s’apprête à retomber sur Terre, une grande famille se réunit le temps d’un week-end dans une maison près de Saint-Malo, pour y fêter l’anniversaire de la grand-mère qui a eu six enfants. Parmi eux, Jean un artiste de rue, venu avec sa femme Anna et leur fille de 11 ans, Albertine.
Tous ensemble
Après le très amusant Two Days in Paris qui suivait un couple haut en couleurs dans les rues de Paris, Julie Delpy continue à s’amuser du choc des cultures mais cette fois à l’intérieur même d’une grande famille. Et comme pour ce film qui l’opposait à l’hilarant Adam Goldberg, l’actrice-réalisatrice française a conservé cette plume culottée et efficace qui fait souvent mouche. Cette écriture pleine de justesse, d’humour et de tendresse fonctionne ici à nouveau parfaitement malgré quelques petites longueurs. Il faut dire, comme elle nous le confirmera après la projection, que ce n’est pas une mince affaire que d’arriver à rassembler une telle galerie de personnages sans embrouiller un peu les pinceaux par ci par là. Mais l’ensemble est réussi, on s’amuse beaucoup devant ces instants de famille se déroulant un week-end estival. Les repas qui s’éternisent, les débats politiques qui tournent mal, les déconnades entre cousins et cousines, le radotage de mamie, les promenades et les matchs de foot improvisés.
L’ambiance fin 70s est très bien reconstituée tant dans les décors que les costumes. Le casting est plutôt bon (mention spéciale à Valérie Bonneton et Vincent Lacoste, d’ailleurs présents lors de cette avant-première fort sympathique) et malgré une absence d’intrigue revendiquée, Le Skylab se laisse suivre avec un certain plaisir. Le succès devrait être au rendez-vous vu les réactions en salle même si celui-ci ne devrait être mesuré face à la concurrence, pourtant pas toujours de qualité (Bienvenue à bord pour ne citer que ça). La présence d’une partie du casting après la projection permettra d’ailleurs un débriefing intéressant et convivial.
Avec le Skylab, l’actrice-réalisatrice Julie Delpy rend hommage à la [sa] famille et réussit une comédie populaire – dans le bon sens du terme – pas comme la dernière daube avec Dubosc – drôle et attachante.
JULIE DELPY | FRANCE | 113 MIN | 5 OCTOBRE 2011 | LOU ALVAREZ, J. DELPY, V. LACOSTE |
En point positif, j’ajouterais le « concours de chant » et en point négatif l’introduction et la conclusion, sans grand sens.
Film hilarant par ailleurs !
Bonne poursuite,
Hey thanks moi aussi j’ai passé un bon moment.
Je publie d’ailleurs mon article demain.
Donc oui bon film, drôle et bien fait, avec une belle reconstitution des 70’s et des acteurs et actrices tip top.
Sinon moi je me suis plus ennuyé dans 2 days in Paris que dans celui-ci mais ça reste anecdotique.
Mouai… j’ai pas été vraiment convaincu. Julie Delpy ne fait que ressasser une série de cliché déjà vus sur la famille. Et je suis d’accord avec Pépito, l’intro et la conclusion n’ont aucun intérêt (sauf celui de voir Karin Viard). Heureusement que les acteurs s’en donnent à cœur joie.
Par contre tu as écorché le nom d’une actrice que j’adore, Valérie Bonneton en l’occurrence, mais ton lapsus étant plutôt drôle, je te pardonne.
« Le Skylab » est selon moi un film vide de toute intensité dramatique et brouillon, qui se perd dans des anecdotes qui ne semblent intéresser que la Julie Delpy. Le film traîne en longueur et ne raconte pas grand chose, si ce n’est quelques bribes d’histoires sans liens. Tous les traits sont forcés et tous les membres de la famille caricaturés. Seuls les performances d’Eric Elmosnino, de Lou Alvarez et de Vincent Lacoste sauvent le film et lui donnent un semblant de fraîcheur et de spontanéité. Car c’est bien ce qui manque à cette reconstitution d’époque figée et décousue qui n’est autre qu’une succession indigeste de sketchs mal écrits.
Voilà un film qui me plairait je pense, j’aimerais bien le voir…
Bon c’est sûr que ça peut paraître égocentrique comme film mais j’y ai trouvé du charme et des personnages qui sonnaient vrai, à quelques exceptions près.
toute ma jeunesse en Bretagne et lors des réunions de faille estivales; la lutte des classes, les provinciaux contre les parigots…j’ai bien aimé car je suis aussi déjanté que Julie Delpy !
[…] fait ses armes dans le registre de la comédie (JC comme Jesus-Christ, Jacky au royaume des filles, Le skylab, Les beaux gosses…). […]
[…] de la comédie ("JC comme Jesus-Christ", "Jacky au royaume des filles", "Le skylab", "Les beaux […]