LOGAN LUCKY | Bande-annonde du nouveau Soderbergh
QUI ?
Logan Lucky marque le retour à la réalisation du cinéaste américain Steven Soderbergh, qui en 2013 avait signé un téléfilm pour HBO, Ma vie avec Liberace, dont la réception au sein de la rédaction avait été fort mitigée. Cet accueil partagé est à l’image de la carrière du cinéaste, qui a jonglé entre des perles rares comme Sexe, Mensonges et Vidéo (1989) et des œuvres maladroites comme Piégée (2012). Pour son prochain film, Steven Soderbergh a réuni un casting haut en couleurs, composé entre autres de Daniel Craig, Adam Driver, Channing Tatum, ou encore Riley Keough (découverte récemment dans l’excellent American Honey).
QUOI ?
Logan Lucky s’apparente au genre de la comédie policière, puisqu’il dépeint l’épopée loufoque de deux frères (Channing Tatum et Adam Driver) qui fomentent un plan de braquage censé se dérouler durant une course automobile. Parmi tous les films qui composent l’oeuvre de Soderbergh, les plus connus font partie de la trilogie de braquage Ocean’s. Bien qu’elle soit imparfaite et inégale, on ne peut soustraire à leur créateur l’humour qui s’en dégage et l’habileté à tisser une intrigue subtile. Deux vertus idéales pour renouveler l’exploit avec Logan Lucky.
QUAND ?
La France pourra découvrir Logan Lucky dans les salles le 25 octobre 2017, après que les premiers retours estivaux des États-Unis nous soient parvenus.
POURQUOI ?
Ce réalisateur imprévisible et touche-à-tout a pour habitude de malmener son public entre stupéfaction et déception, parvenant malgré tout à systématiquement créer une certaine attente. Alors qu’il avait décidé de ne plus tourner de long-métrage pour le cinéma, celui-ci s’était focalisé sur la captivante série The Knick (avec Clive Owen), un format télévisé qui, paradoxalement, transpirait le cinéma.
Le voilà donc de retour sur grand écran. Souhaitons que Soderbergh retrouve dans Logan Lucky sa verve hors du commun. Elle traverse l’ensemble de ses œuvres et façonne un style qui lui est propre. C’est elle qui a redonné vie à Erin Brockovich et Che Guevara sous les traits respectifs de Julia Roberts et Benicio del Toro, fait de lui le second cinéaste le plus jeune à obtenir une Palme d’Or pour Sexe, Mensonges et Vidéo et rendu accessible Solaris d’Andreï Tarkovski.
Et c’est sous son impulsion que l’ex-007 va se retrouver affublé d’une ringarde chevelure blonde dans Logan Lucky. Adam Driver, enfin, confirme que les réalisateurs les plus importants souhaitent désormais le faire tourner.