L’ACTRICE DU MOIS : CHARLIZE THERON – JUIN 2012
L’actrice et top-model sud-africaine Charlize Theron s’est d’abord vu offrir des rôles secondaires, favorisant sa plastique à ses qualités d’interprètes. Malgré deux films chez Woody Allen (Celebrity, Le sortilège du scorpion de Jade) et un second rôle intéressant sous la caméra de James Gray (The Yards), elle accumule les divertissements sans grande ambition (L’associée du diable, Piège fatal, Intrusion) aux côtés d’acteurs de renom.
C’est en 2004 que Patty Jenkins va lui offrir un rôle en or qui va être le tournant de sa carrière. En effet, en incarnant la tueuse en série Aileen Wuornos dans le poignant Monster, Charlize Theron éblouit le monde entier de son talent. Totalement métamorphosée, tant dans son allure, sa démarche, sa diction que son visage, la Belle est devenue la Bête – jeu de mots facile, j’avoue. Cette interprétation magistrale la conduira à la récompense suprême : l’Oscar amplement mérité de Meilleure Actrice.
Malheureusement, sa carrière ne s’envolera pas véritablement. Entre projets indépendants pas inintéressants mais insuffisamment médiatisés (L’affaire Josey Aimes, Bataille à Seattle, Nous étions libres, Sleepwalking) et seconds rôles marquants dans des films de qualité notables (La Route, Dans la vallée d’Elah, Loin de la terre brûlée), l’actrice refuse de nombreuses propositions préférant l’intérêt artistique à l’intérêt pécunier et se consacre parallèlement à des oeuvres caritatives qui lui tiennent à coeur.
Après presque trois ans d’absence des (grands) écrans, la belle sud-africaine très appréciée à Hollywood revient en fanfare. Premier rôle chez Jason Reitman dans le médiocre Young Adult dont elle est le seul atout, elle est à l’affiche des deux films majeurs de ce mois de Juin 2012 : Prometheus de Ridley Scott et Blanche-Neige et le Chasseur de Rupert Sanders.
Je n’ai pas vu ‘Monster’ mais j’ai découvert l’ampleur dans son talent dans ‘Young adult’ et …. la pub Dior. Et pour sûr, je ne raterai pas ‘Blanche neige’
Il vaut mieux rattraper ce retard, Monster vaut vraiment le détour.