PROMETHEUS
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
Il y a des plumes à Hollywood qui bénéficient d’un statut assez glorieux alors qu’ils sont de véritables escrocs. Dernièrement, je me plaignais des catastrophiques torchons que pondait Diablo Cody (Young Adult, Juno, Jennifer’s Body). Cette fois-ci, le coup du scénariste qui te plombe un bon film fait encore plus mal. Et le responsable est le pire fumiste de tout L.A. : Damon Lindelof, déjà responsable de l’énorme enfumage télévisuel que fut la série Lost. Tout ce qui coince (ou presque) dans Prometheus lui est imputable : les personnages mal écrits, les dialogues maladroits, les rebondissements prévisibles, les carences scénaristiques. Celui qui avait pondu Cowboys & Envahisseurs l’été dernier devrait être licencié illico pour injure à la profession de scénariste et porté au tribunal pour les mêmes chefs d’accusation que Bernard Madoff. .
Que sauver donc dans ce film terriblement handicapé par un scénario gruyère ? La direction artistique et la vision de Ridley Scott qui, même s’il n’a plus rien à prouver de ce côté là, nous en met plein la tronche à de nombreuses reprises. Certaines séquences sont absolument époustouflantes. Il est bien aidé par son équipe technique avec un chef opérateur brillant et des effets spéciaux irréprochables. Les trois premiers quarts d’heure laissaient d’ailleurs augurer d’une nouvelle référence de SF, successeur légitime de son superbe Alien du début des années 80. Malheureusement, la suite n’allait pas être du même niveau.
Côté casting, Michael Fassbender et Charlize Theron se distinguent particulièrement, impeccables dans leurs rôles d’android intelligent pour le premier et de commandante de bord qui en impose pour la seconde. Quant à Noomi Rapace, si elle devait être la seule humaine rescapée après l’invasion extra-terrestre, il faudrait oper pour l’extinction de la race humaine tant son personnage est agaçant, sa diction forcée et son faciès désagréable.
RIDLEY SCOTT | USA | 123 MIN | 30 MAI 2012 | MICHAEL FASSBENDER, NOOMI RAPACE, CHARLIZE THERON |
[…] est le seul atout, elle est à l’affiche des deux films majeurs de ce mois de Juin 2012 : Prometheus de Ridley Scott et Blanche-Neige et le Chasseur de Rupert Sanders. Mots-clefs :actrice du […]
C’est vrai que le scénario est assez imbitable, en particulier ces digressions ésotérique un peu affligeantes. Mais le divertissement est de qualité et Ridley Scott maîtrise la mise en scène.
Oui la mise en scène et en images est aux petits oignons.
Oui d’accord pour le scénario assez maladroit. Mais la saga Alien et son intrigue, et moi, c’est une grande hisoire d’amour. Tout ce qui touche l’univers d’Alien, je ne peux qu’aimer. Donc, étant donné que Prometheus apporte certaines réponses dans l’intrigue, et aussi qu’il traite du sujet de l’apparition des hommes dans le monde, fait que le film est intéréssant dans ses thèses et surtout dans ses sujets, malgré les dialogues pourris. Et puis, les effets spéciaux sont vraiment impressionants 🙂
Je ne suis pas d’accord pour Prometheus. Mais il suit une logique de premier épisode. Et je l’ai trouvé en tout point, notamment du point de vue du symbole, épatant. J’attends de voir Paradise pour voir où ça mène. Mais Scott fait partie de ses réa que les critiques aiment mépriser parce que, comme Mel Gibson, il ne cherche aucunement à plaire. Et sa vision des corrélations entre préhumanité, post humanité et la spiritualité qui leur sert de lien dans ce film m’a déjà comblé, en plus d’images que je trouve bien léchées. Quant aux fans d’Aliens : Rien à f…
[…] PROMETHEUS, de Ridley Scott […]
[…] bien charcuté au montage (avant de renaître plus tard via le director’s cut) tandis que Prometheus s’était enfoncé dans les abysses de l’idiotie scénaristique, gâchant à mi-parcours […]