LE MATCH DU BOX-OFFICE | Sauver ou périr VS Millenium
Au milieu de plusieurs belles sorties en novembre, parmi lesquelles deux très beaux films français, Amanda (200 000 entrées) ou Les Chatouilles (350 000 entrées), deux longs-métrages se sont démarqués : l’un qui confirme la côte d’amour pour Pierre Niney, et l’autre qui était certainement le projet de trop.
Sauver ou Périr
Depuis son César du Meilleur Acteur pour son interprétation de Yves Saint Laurent en 2015, Pierre Niney est plus que jamais un acteur qui compte, et qui plait ! Habitué à dépasser le million au cinéma (coucou L’Odyssée et La Promesse de l’Aube, pour les plus récents), son nouveau film Sauver ou Périr semble prendre cette voie avec déjà 700 000 entrées en 3 semaines. En interprétant un sapeur-pompier pour qui la vie va basculer après un accident en intervention, Pierre Niney confirme une nouvelle fois son statut d’acteur physique, à seulement 29 ans. Le film est en tout cas un joli succès pour le distributeur Mars, et la route s’annonce plutôt belle avec une 3ème semaine qui accuse une baisse de seulement 27% des entrées, aidée par une hausse considérable du nombre de copies (552 vs 340 en semaine 1).
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Millenium : Ce qui ne me tue pas
Difficile de passer à côté d’un des plus gros cartons littéraires de ces dernières années, la saga Millenium. Logiquement adapté avec succès au cinéma, d’abord dans sa version originale suédoise en 2009 avec 1.2 millions d’entrées puis copié-collé (avec brio) par David Fincher deux ans plus tard avec quasiment le même score de 1.1 million d’entrées, on n’attendait plus un nouvel opus en salle après autant d’eau sous les ponts… C’était sans compter l’envie de Sony de rempiler en adaptant le tome 4 de Millenium, intitulé Ce qui ne me tue pas. Pendant le tournage du film, on a surtout entendu parler du rôle de Lisbeth Salander confiée à l’actrice qui monte : Claire Foy. Clairement pas suffisant pour intéresser le public (et la presse) puisque le film est un four de ces deux côtés-là. Ereinté par la critique, Millenium : ce qui ne me tue pas affiche seulement 150 000 entrées en France après deux semaines (malgré un nombre confortable de 331 copies). Même sanction aux Etats-Unis où il a seulement rapporté 14 millions de dollars, et où il lui sera difficile de rentrer dans ses frais avec un budget de 43 millions de dollars (hors frais marketing).
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