MELANCHOLIA
À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre…
Melancholia serait-il le jumeau maléfique de The Tree of Life ? Tout aussi mégalo et pompeux et pourtant tout aussi brillant parfois, le film de Lars Von Trier est lui beaucoup trop exaspérant et plombant pour subjuguer. On est bien loin de l’intensité dramatique époustouflante de Dogville et Dancer in the Dark. On est contraint de subir une première heure vaudeville assez désolante, suivie d’une deuxième heure pompeuse et maniérée jusqu’à ce final grandiloquent pas dénué d’intérêt. Il est temps que ce bon vieux Lars dégonfle son cigare et se remette à faire du vrai cinéma…
LARS VON TRIER | DAN/ALL | 130 MIN | 10 AOUT 2011 | KIRSTEN DUNST, KIEFER SUTHERLAND, CHARLOTTE GAINSBOURG |
J’ai trouvé le film moyen, mais j’ai pas été aussi violent que toi ! Par contre, je peux pas te laisser dire « la Gainsbourg », cette actrice est l’une des plus grande de sa génération, et fait encore une fois des merveilles.
Malgré que la plupart des critiques ne soient pas particulièrement emballantes pour l’instant, je dois dire que ce film me tente quand même. D’abord parce qu’il y a Kirsten Dunst au casting et ensuite parce que c’est quand même Lars Von Trier derrière la caméra. Je ne dis pas ça car je suis fan de ce réalisateur mais parce que ses films suscitent souvent le débat ou la polémique et que du coup, ça me donne envie de les voir pour me faire ma propre opinion. J’ai par exemple bien apprécié Dancer in the Dark alors que je n’ai pas aimé du tout Antichrist. On verra donc ce que ça donne pour Melancholia
Le film tombe parfois dans la grandiloquence, c’est vrai, malheureusement…
la premiere partie est en dessous de la deuxieme selon moi, et ca déséquilibre le film, mais pour ma part, j’ai bien aimé Melancholia (et j’ai adoré Tree of life)
La seconde partie est en effet bien plus constructive que la première.
En revanche, j’assume totalement Squizz, j’ai beaucoup de mal avec C. Gainsbourg qui a un peu toujours le même registre et les mêmes manières. Avec moi ça passe pas. Je ne la trouve pas dénuée de talent, mais je peux pas.
Nous n’avons décidément pas toujours les mêmes impressions. Je te suis complètement sur Dancer et Dogville, mais ici j’ai été également emballé. Mise en scène virtuose, casting irréprochable, profondeur et lyrisme : j’achète.
Bonsoir Wylirah, Melancholia ne m’a vraiment pas emballée surtout la partie « Mariage » qui m’a semblé être du remplissage. La première et dernière séquences sont magnifiques. Bonne soirée.
Du remplissage peu inspiré alors. La dernière séquence est en effet magnifique.
La partie un et deux semblent incohérentes… assez d’accord avec ton analyse. J’ai trouvé ce film long et ennuyeux et surtout oppressant… J’étais très malheureuse en sortant du cinéma !!!
Oui c’est décevant quand on sait ce dont LVT est capable.
Non, pas le jumeau de The tree of life. Un très grand film ! Voire même un chef-d’oeuvre…
Sur le moment, j’ai été un peu dubitatif, mais en trouvant que c’était beaucoup et de loin bien meilleur que The tree of life (que je n’ai pas aimé) mais avec du recule. J’ai trouvé ce dernier Lars excellent. Kirsten est extraordinaire de même que La Charlotte qui est sublime. Film a laisser mûrir pour se laisser hanter…
Tout pareil : chiantissime à mourir (la première heure avec ce mariage qui n’en fini pas…), imbuvable, personnages à la con, même Charlotte, dont je suis secrètement amoureux, m’a fait l’effet d’une chaussette mouillée.
J’ai été le voir et j’ai trouvé ça mauvais, mais mauvais…
En gros une dépressive un peu sorcière qui hait la terre, cinq premières minutes qui nous font finalement demander pourquoi on n’est pas sorti au moment de l’apparition du titre puisque tout y résumé. Bref, mauvais (je me répète, je sais^^).
Je vois (heureusement) que je ne suis pas le seul à avoir eu beaucoup de mal avec ce dernier film du – pourtant très bon – réalisateur danois…’ai trouvé ça mauvais, mais mauvais…
En gros une dépressive un peu sorcière qui hait la terre, cinq premières minutes qui nous font finalement demander pourquoi on n’est pas sorti au moment de l’apparition du titre puisque tout y résumé. Bref, mauvais (je me répète, je sais^^).
Wow, à ce point ?!
Je suis légerement refroidie après ton avis et les commentaires… j’attendrai le dvd.
Bonjour,
Alors là je pense que nos deux avis sont opposés en tous points. C’est d’ailleurs très intéressant, tout ce que tu décries comme agaçant constitue l’essence de ce que j’ai aimé dans le film. Par contre je ne suis pas d’accord pour la grandiloquence, je trouve au contraire qu’il a su garder un coté intimiste grâce au huit clos. Je trouve le thème vraiment intéressant et traité avec pudeur et beaucoup de goût. Je comprends toutefois comment ce film a pu vous décevoir… Au plaisir de vous lire.
Alamissamoun
Alors là on ne va pas s’entendre mon cher Wilyrah : pour moi, les dix minutes de ralenti sont le seul intérêt du film.
Pour le reste, on est d’accord 😉
Et ben, on dirait que le film déçoit… Pour ma part, j’aime tant LVT que j’ai hâte de le voir.
Je ne suis pas d’accord. Certes le film est parfois lourd mais il n’en reste pas moins un très grand moment de cinéma.
PS : Je vous ajoute à mes liens de mon blog.
Je ne sais plus du tout si tu as lu ou non mon avis sur ce film mais on va dire que j’ai été plus conquise que toi bien qu’il m’est toujours difficile quelques temps après de dire si je l’ai aimé ou non. En tout cas, il est plus buvale qu’Antichrist, complètement frappadingue. L’introduction est à la fois splendide musicalement et visuellement parlant mais aussi agaçante par sa longueur. On est subjugué mais quand ça semble ne jamais en finir, ça fait un peu mal au c*l. L’aspect documentaire qui flirte avec les moments de grâce visuelles donne un coté assez maladroit au film alors que Lars est quand même un réalisateur confirmé. Par contre, ses choix musicaux sont un vrai sans-faute ainsi que celui du casting bien qu’on ne comprenne pas toujours l’intérêt de la présence de certains personnages (du moins, pourquoi se contente-t-ils tous d’être méchants, on sait que cela affecte Justine mais on ne sait pas les raisons d’une telle désunion au sein de cette famille). Les deux actrices principales sont plus que convaincantes et la fin sublime. Sinon, le reste du film marche en permanence sur un fil très fin et on s’ennuie quelques fois. Un second Von Trier qui me laisse sur la faim. J’espère que Dancer in the dark remontera le niveau
[…] Marion Cotillard est sublime dans ce rôle. Pas de manière ou de pathos, pas de « performance » à l’Hollywoodienne. Je ne suis pas un admirateur, elle a souvent tendance à m’agacer dès qu’elle ouvre la bouche en interview. Mais dans ce film, elle est incroyable. Elle EST Stéphanie avec une justesse ahurissante et bouleversante. Dans de nombreuses scènes, l’émotion nous arrive progressivement à partir de silences, de regards ou de quelques mots de l’actrice. A ce titre, on retiendra la scène du balcon où elle se remémore les gestes de chorégraphie qu’elle utilisait avec ses orques, mais également la séquence (forcément) forte mais tellement bien écrite et interprétée où elle découvre qu’on l’a amputée de ses deux jambes. Rarement ce genre de scènes n’aura été aussi bien retranscrite à l’écran. Il faut donc féliciter celle qui est devant la caméra et celui qui la dirige. Beaucoup salueront la mise en scène de Audiard, personnellement j’aimerais mettre en avant une réussite encore plus frappante qu’il confirme indéniablement ici : sa direction d’acteurs remarquable. Celui qui avait magnifié Niels Arelstrup et Tahar Rahim dans Un prophète (que j’avais trouvé toutefois un peu froid et distancier), tire à nouveau le meilleur de ses interprètes. Matthias Schoenaerts confirme le talent époustouflant qu’il nous avait envoyé en pleine face dans Bullhead. Il est à nouveau excellent, sa prestation montant en régime progressivement jusqu’à un final déchirant. Il sera à n’en pas douter l’un des acteurs incontournables de ce Festival de Cannes. N’ayant pas encore vu d’autres films de la sélection, je ne me prononcerais pour l’instant pas sur les lauréats que je souhaite mais une consécration pour Cotillard, Schoenaerts et/ou Audiard serait amplement justifiée. Espérons que le jury sera aussi clairvoyant que l’an passé où il avait récompensé NWR pour Drive, Malick pour The Tree of Life et Kirsten Dunst (pour le seul bon point du détestable Melancholia). […]
Bonjour Wilyrah,
Pour ma part, j’ai bien aimé ce film.
La psychologie des personnages est intéressante, beaucoup de sensibilité se dégage au point de vu de l’humain et les couleurs, magnifiques.
Le traitement du thème est original, enfin, beaucoup aurait fait un film catastrophe et finalement, j’ai trouvé sa version apaisante.
Bref, j’étais vraiment dedans quand je l’ai vu 🙂
Je ne connais pas tous les films de Lars Von Trier mais il y a une atmosphère palpable dans ceux que j’ai visionné.
Je suis nulle en critique, je ne sais pas traduire les émotions que je ressens quand ça me plait alors je vais m’arrêter là :p
Merci pour ta visite et de m’avoir permis de découvrir ce blog
Bonne soirée
Je suis déçu des deux derniers films de LVT. Quand on voit la force dramatique de Dogville ou Dancer in the dark, on se dit que ce qu’il fait récemment est décidement trop mégalo et démesuré. Ce réalisateur a un talent hallucinant, un vision de l’homme terrifiante et fascinante. Mais ces derniers il l’utilise à des fins orgueilleuses, c’est dommage.
[…] en effet dans ce Nymphomaniac – vol. 2 tous les pénibles défauts d’Antichrist et Melancholia. Sado-masochisme, triolisme interracial, expériences lesbiennes et virage criminel, rien ne sera […]