NOTRE DAME
Maud Crayon, est née dans les Vosges mais vit à Paris. Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame… Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.
La critique du film
Alors que Valérie Donzelli bouclait le montage de son dernier long-métrage, Notre Dame, le célèbre édifice parisien subissait les ravages des flammes. S’il est bien question d’architecture dans le film, l’enjeu ne tourne pas autour de la flèche effondrée mais plutôt sur le projet (fictif) de rénovation du parvis de la cathédrale. Cette dernière, qui donne son titre à la nouvelle comédie facétieuse et romantique de Donzelli, n’est que le prétexte satellite aux tribulations sentimentales de Maud Crayon, architecte lauréate du concours.
Si Notre Dame ne manque pas de rappeler les tracas contemporains de la métropole (stress, menace terroriste, changement climatique…), l’actrice-réalisatrice semble avoir imaginé son film comme une parenthèse rafraîchissante. Elle renoue pour l’occasion avec ses élans farfelus et ses rêveries drolatiques, et continue de clamer son amour pour Truffaut et Demy. S’appuyant sur une jolie distribution, Notre Dame souffre toutefois de la relative faiblesse de son récit, chaotique. Ceci dit, la folie douce de cette échappée urbaine devrait en séduire plus d’un juste à l’approche des fêtes de fin d’année.