BLUE VALENTINE
Un couple tente de sauver son mariage après 6 ans de vie commune. Ils se souviennent l’un après l’autre de ces moments magiques comme pour tenter de les faire renaître mais ne font au contraire que mesurer la faille qui existe désormais entre eux et ce joyeux passé.
Critique du film
Toujours attendu de ce côté de l’atlantique, Blue Valentine de Derek Cianfrance est précédé d’une bonne réputation depuis le Festival de Cannes. On le cite souvent – à tort – comme le penchant indé et pessimiste de (500) days of Summer. Multi-nominé aux Golden Globes, il fut moins représenté aux Oscars – qui accumulent les choix illégitimes – mais a eu une carrière plus qu’honorable aux Etats-Unis, ayant conquis à la fois le public et la critique.
Sa sortie française ayant été plusieurs fois reportée, il fallait finalement contourner le problème pour pouvoir enfin visionner ce joli petit film réunissant l’irrésistible Ryan Gosling et l’actrice montante Michelle Williams. Blue Valentine combine plutôt astucieusement flash-backs et instants présents, moments de bonheur léger et scènes plus douloureuses, pour raconter la romance disloquée et déchirante de Dean et Cindy qui ne parviendront pas à sauver leur mariage malgré la bonne volonté de l’un comme de l’autre.
Leur rencontre est aussi douce, touchante et charmante que leur rupture sera amère et difficile. La complicité et la symbiose des deux acteurs paraissent tellement naturelles qu’elles donnent quasiment l’impression d’assister à cette histoire qui se terminera dans un feu d’artifice – au sens propre et non figuré – amenant un générique final juste sublime dont on en ressort plutôt émerveillé, triste et nostalgique, bien qu’un peu frustré après avoir vu un film qui, débarrassé de quelques faiblesses scénaristiques ou de mise en scène, aurait pu être grandiose.
Blue Valentine, tragédie romantique et charnelle, où le spectateur ressent avec énormément d’empathie tant la légèreté du sentiment amoureux que la douleur déchirante et intime d’une histoire qui va dans le mur. Un film de cœurs brisés bouleversant, que le réalisateur réussit à rendre presque universel pour ce qui ressemble assez au pendant américain de Ça commence par la fin.
Disponible sur OCS
J’ai vu le film il y a quelques jours et je l’ai moi aussi beaucoup apprécié. Je lui attribue d’ailleurs la même note que toi 😀
Je ne vais pas revenir sur le contenu de l’article car je partage vraiment tout ce que tu dis dedans. Ca me rappelle d’ailleurs que je n’ai pas parlé du générique dans ma critique mais tu as tout à fait raison, il est vraiment sublime. Dommage qu’il ne soit pas aussi soigné plus souvent.
Bonjour Wylirah, ton billet est alléchant. Je sais que j’irai car j’aime beaucoup R Gosling et M. Williams. Bonne journée.
Ah je ne savais honnêtement pas que le film avait cette réputation : mon sentiment à sa vision était vraiment sincère. On peut cela dit également le rapprocher des Noces rebelles.
Éventuellement. J’ai davantage fait le rapprochement avec le grandiose Noces Rebelles c’est vrai !
Ton rapprochement avec « Ca commence par la fin » est très juste, j’y ai pensé aussi. Même si j’ai très largement préféré « Blue Valentine », plus travaillé dans son propos et son scénario, et aussi sur la forme, et donc au final plus touchant.
Dire que je n’ai toujours pas vu Les noces rebelles, ni l’intriguant Ca commence par la fin !
Bravo à cette nouvelle idée géniale : nous mettre plusieurs affiches de films différentes ; c’est syper sympa.
il manque en effet quelque chose pour que ce soit un grand film… je l’ai trouvé en tout cas assez agréable et je suis définitivement amoureux de michelle williams !
Très prometteur, en tous points, réalisateur et acteurs, même s’il n’en sont pas tout à fait à leurs premières armes, leur avenir est devant eux !
L’affiche avec la guitare que tu as mise est sublime !
Très joli film, très beau couple d’acteurs qui ira loin.
Merci !
On (toujours ma fidèle conseillère) m’a fait découvrir les « minimal movie posters » il y a quelques mois donc j’en mettrais de temps en temps, quand j’aurai un coup de cœur.
[…] À FACE, HANTÉS PAR UN PASSÉ MYSTÉRIEUX DONT ILS SONT LOIN DE TOUT SAVOIR… Son premier film, Blue Valentine, était sorti de façon plutôt anonyme dans l’hexagone alors qu’il avait rencontré un […]
Je n’ai vu le film que très récemment (j’ai toujours un métro de retard vu que je ne vais jamais en salles) et j’ai adoré. Je suis d’accord sur tous les points de ton billet !