THE LOVEBIRDS
Critique du film
Produit par Paramount, le film devait débarquer en salle en avril dernier outre-Atlantique, mais la crise sanitaire en a décidé autrement et, après un premier report du distributeur étasunien, The lovebirds finit finalement sa course sur Netflix, racheté par le géant du streaming – comme Forte l’a aussi été en France, par Amazon Prime Vidéo.
Avec deux acteurs ayant fait les beaux jours de HBO, Kumail Nanjiani et Issa Rae, The lovebirds a bien compris que son tandem constituait son atout principal, tandis que les deux amoureux en bout de course s’envoient des vacheries alors qu’ils se retrouvent impliqués dans une rocambolesque affaire de meurtre. Le capital sympathie envers Nanjiani et Rae profite à cette entreprise qui semble pourtant tourner en mode automatique et qui souffre bien trop de l’absurdité de ses situations pour pleinement embarquer. Au final, The lovebirds n’amuse qu’à moitié, se précipitant d’une scène à une autre sans vraiment accrocher les esprits. Dans le genre « nuit de folie pour couple au bord de la crise de nerfs », on aurait tendance à vous recommander Game night.