PAS SI FOLLE
Critique du film
Danica, une cadre publicitaire new-yorkaise soucieuse de sa réussite professionnelle, semble vivre sur son nuage : salaire à six chiffres, penthouse luxueux à Manhattan, un homme vraisemblablement «parfait» dans sa vie, rencontré en ligne, une amie dévouée… Débarque alors sa sœur, fraîchement sortie de prison, véritable tornade d’exubérance et de franchise. Endurcie par la prison, Tanya est si rude sur les bords qu’elle n’a aucune idée de comment se comporter en société. Elle jure, flirte, menace et n’y va pas mollo sur les propos raciaux. La vie de la jeune publicitaire, d’apparence si équilibrée, va commencer à montrer ses failles sous l’impulsion de la nouvelle venue, persuadée que le petit-ami de sa sœur cache quelque chose…
Sorte de Pretty Woman inversé, Pas si folle donne la malheureuse impression que le personnage de Tiffany Haddish n’est parachutée que pour permettre à son actrice de développer son show grossier en solo, sans qu’il n’y ait de véritable alchimie avec le reste de la distribution. Très appréciée outre-Atlantique, la comédienne agace pourtant, toujours sur le même registre, à en faire des caisses. Mais il faut dire que les autres protagonistes, insipides au possible, n’apportent aucune bouée de sauvetage à cette comédie sans inspiration qui insupporte à une vitesse folle.
Bande-annonce
25 juillet 2020 (Netflix) – De Tyler Perry, avec Tiffany Haddish, Tika Sumpter