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FIN DE SIÈCLE

Un Argentin de New York et un Espagnol de Berlin se croisent une nuit à Barcelone. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant… Après une nuit torride, ce qui semblait être une rencontre éphémère entre deux inconnus devient une relation épique s’étendant sur plusieurs décennies…

Critique du film

Présenté au festival Chérie-Chéris en 2019, Fin de Siècle explore l’amour à travers l’épreuve du temps. En plein coeur de Barcelone, Ocho et Javi se croisent et se retrouvent pour une nuit torride, avec le sentiment de s’être déjà connu autrefois. 

Pour son premier film, Lucio Castro s’inscrit dans le sillon de Richard Linklater et interroge le destin humain en laissant s’entrechoquer passé, présent et futur. La romance d’Ocho et Javi prend une tournure quasi-existentielle, tantôt souvenir gravé dans la chair, tantôt fantasme d’un futur idyllique. Par son rythme contemplatif, et ses premières minutes muettes, le film instaure une atmosphère mélancolique, déambulant dans les rues de Barcelone comme dans une bulle enchantée propice aux rêves et à la romance. 

Hélas, Fin de siècle souffre des défauts d’un premier film, trop bridé pour un long-métrage qui aborde l’imprévisibilité du destin. Lucio Castro ne fait pas confiance en sa mise-en-scène, construisant malgré lui un récit trop mécanique qui souffre de l’absence de tout mystère. En demeure un joli film sur l’amour et l’homoparentalité qui trouve sa force dans ses instants d’errance, géographiques, temporels et métaphysiques.

Bande-annonce

23 septembre 2020 – De Lucio Castro, avec Juan Barberini et Ramon Pujol