NORWEGIAN WOOD – LA BALLADE DE L’IMPOSSIBLE
Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.
Après quelques films asiatiques traitant eux aussi du deuil et de la nécessité d’avancer (les interminablement douloureux La forêt de Mogari et Secret Sunshine), Norwegian Wood, adaptation du roman mélancolique de Haruki Murakami, est une belle réussite. Mise en scène avec poésie et délicatesse, superbement filmée et sublimée par une photographie et une bande son remarquables, l’œuvre du réalisateur vietnamien suit trois jeunes acteurs en état de grâce, bouleversants de justesse, se débattant avec des émotions puissantes et leurs idées sur la vie, la mort, l’art, la liberté et la responsabilité.
Un film langoureux et visuellement saisissant sur l’amour, la sexualité, le deuil et la culpabilité, qui hante encore durablement après son visionnage, comme l’avait fait le très beau Une jeunesse chinoise de Lou Ye en 2006.
Je viens de regarder la bande annonce, ça a l’air sympa visuellement. J’en prends note 🙂
pour ma part, j’ai pas aimé ce film, que j’ai trouvé plat, chiant et prévisible. Le mieux en fait, c’est la musique de Jonny Greenwood.
J’aimerais beaucoup le voir celui-là. 🙂
Mon film préféré de ce début d’année…