CLIP
MAJA MILOS | DRAMA | SERB | 102 MIN | 17 AVR 2013 | ISIDORA SIMIJONOVIC, VUKASIN JASNIC
JASNA, UNE ADOLESCENTE DE 16 ANS, S’ENNUIE DANS SA PETITE VILLE EN PÉRIPHÉRIE DE BELGRADE, ENTRE LES COURS DU LYCÉE ET LA VIE CHEZ ELLE, OÙ SES PARENTS N’ARRIVENT PLUS À DIALOGUER AVEC ELLE. COMME LES AUTRES JEUNES DE SON ÂGE, SES SEULES PRÉOCCUPATIONS SONT DE FAIRE LA FÊTE, DE RENCONTRER DES GARÇONS ET DE SE FILMER EN PERMANENCE AVEC SON TÉLÉPHONE PORTABLE. JASNA TOMBE FOLLE AMOUREUSE DE DJOLE, UN GARÇON DE SON ÉCOLE. PRÊTE À TOUT POUR LUI PLAIRE, JASNA SOMBRE VITE DANS LES EXCÈS DE L’ALCOOL, DU SEXE ET DE LA DROGUE. Long-métrage serbe sulfureux, Clip suit le quotidien décadent de la jeune Jasna qui passe la majeure partie de son temps portable à la main pour filmer ses moindres faits et gestes, parfois en se mettant en scène de façon ostentatoire. Ce premier film de la belgradoise Maja Milos propose une vision frontale sur le rapport qu’entretient (pour elle) la jeunesse de son pays avec l’alcool, la drogue et le sexe. De nombreuses personnes ont rapproché le travail de la jeune réalisatrice à celui d’un Larry Clark mais seuls les thématiques s’en rapprochent et la comparaison s’arrête là. Maja Milos a choisi de montrer, parfois de façon très crue et explicites, les dérives de cette jeunesse qui se filme en permanence (en soirée mais aussi en plein cours, en plein acte sexuel…) et le film a tout simplement été interdit en Russie. Dans l’hexagone, celui-ci a été interdit aux moins de 16 ans (une interdiction aux mineurs paraissait presque plus judicieuse). Si la démarche paraît louable, le résultat n’est pas forcément bien abouti. Le style est quasi-documentaire et les thématiques abordées (rôle de la famille, de l’école, rapport à la violence, au sexe et aux stupéfiants) imposent davantage un constat alarmant qu’une prise de recul et une réflexion. La volonté était de choquer en montrant, l’objectif semble atteint. Clip restera t’il pour autant dans les annales ? On peut en revanche en douter.
Tu t’es lâché sur les mots clef en tout cas ! J’ose également qu’il n’y a pas de sous-entendus graveleux sur les annales citées à la fin… 😉
Sinon, belgradoise c’est pas très beau comme mot…
Exactement, j’avais pensé à mettre « Nadine Morano est une grosse poissonnière » dans les mots clés aussi ^^ pour la beauté du geste…
Tu as l’esprit bien pervers en revanche, m’accuser moi de faire des sous-entendus, je suis outré.