LIMITLESS
Eddie Morra rêve d’écrire, mais l’angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu’un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée.
Plutôt précédé de commentaires positifs, ce film de Neil Burger – réalisateur de L’illusionniste – qui sortira dans deux jours dans les salles françaises n’est qu’un divertissement parmi d’autres (aussitôt consommé, aussitôt oublié). Car contrairement à notre protagoniste principal, quand arrive le générique final, la pilule a encore du mal à passer car le spectateur ne se sent pas particulièrement plus brillant, au contraire. L’ensemble est plutôt sympathique, vendu sous un packaging plutôt attrayant (synopsis accrocheur et seconds rôles intéressants) mais cela ne va pas au delà. Un film plutôt limité qui n’exploite pas vraiment son plein potentiel, dommage.
Si l’œuvre qui ne porte pas forcément bien son nom du fait de ses faiblesses, c’est en revanche le cas de son auteur. En effet, son film procure les mêmes sensations qu’un burger : on est alléché par l’affichage (non contractuel), on se jette dessus par flemme parce que c’est facile et que ça cale plutôt bien, mais quelques minutes après on commence à avoir quelques regrets d’avoir craqué et claqué environ 6€ pour un produit de qualité moindre, tout en sachant que dans quelques heures on aura envie de se mettre quelque chose de plus consistant sous la dent.
NEIL BURGER | USA | 105 MIN | 08 JUIN2011 | BRADLEY COOPER, ROBERT DE NIRO, ABBIE CORNISH |
Pour ma part, je l’ai mangé sans modération malgré quelques mroceaux plus difficiles a macher. Un petit encas qe j’ai bien digéré.
L’illusionniste ne m’avait pas emballée. Je crains donc un peu. A voir un de ces jours, cependant, par curiosité.
Il y avait quelque chose de fascinant dans le synopsis mais le charme n’a pas opéré sur moi. Ca ressemblait plutôt à un hamburger indigeste qui vous rend malade par après. Les idées sont nombreuses mais toutes mal exploitées si pas carrément laissées sur le coté, la réalisation donne envie de vomir. Malgré la bonne prestation de Bradley Cooper, cela ne suffit pas pour sauver un film que je n’ai même pas terminé.
[…] version cinématographique, mise en image par ce manchot de Neil Burger (déjà coupable de Limitless), se révèle encore moins convaincante et plus exaspérante. Plutôt fidèle au roman, le film […]
[…] promesses commerciales seront vraisemblablement tenues, Lucy se révèle aussi décevant que Limitless. Parfois efficace, régulièrement ennuyeux ou brouillon, ce seizième film de Luc Besson confirme […]