QUARTET : POUR/CONTRE
DUSTIN HOFFMAN | COMEDIE | UK | 98 MIN | 3 AVR 2013 | MAGGIE SMITH, TOM COURTENAY |
WILF, REGGIE ET CISSY VIVENT À LA BEECHAM HOUSE, MAISON DE RETRAITE POUR LES CHANTEURS D’OPÉRA À LA RETRAITE. CHAQUE ANNÉE, POUR CÉLÉBRER L’ANNIVERSAIRE DE VERDI, ILS ORGANISENT UN CONCERT VISANT À COLLECTER DES FONDS. MAIS CETTE ANNÉE, L’ARRIVÉE DE JEAN HORTON, GRANDE DAME DU CLASSIQUE ET EX-FEMME DE REGGIE, VA BOULEVERSER LEURS PLANS.
POUR Pour sa toute première réalisation, Dustin Hoffman réussit avec brio son entrée en matière. Ce film est une bouffée d’air frais, loin de sentir la naphtaline malgré le grand âge de la majorité du casting. Dès les premières images, nous nous surprenons à nous prendre d’affection pour ces musiciens retraités. On sourit tout du long avec cet humour anglais à son apogée, dans la légèreté et la subtilité. On suit les aventures et les déboires de ces anciennes étoiles avec plaisir, se délectant de musiques classiques adroitement mêlées à la mise en scène. Le casting est tout simplement parfait. Chacun dans son rôle, ils incarnent leurs personnages, faisant vivre leur histoire avec beaucoup de sincérité et de simplicité. Vous l’aurez compris, Quartet est une très bonne comédie anglaise, offrant tout ce que le cinéma britannique a de mieux. – critique proposée par Thom Left.
CONTRE Premier film derrière la caméra pour le célèbre et talentueux comédien Dustin Hoffman, Quartet vise le même public que Song For Marion, chroniqué précédemment. Malheureusement, là où son concurrent émouvait autant qu’il amusait, Quartet peine à faire rire et à n’attendrit guère le spectateur. Les personnages ne sont que des caricatures (le dragueur invétéré, la vieille un peu perchée qui perd la tête, l’ancienne diva, le despote qui tire la couverture à lui…) et leurs intrigues personnelles n’ont pas grand intérêt. Chaque storyline est plutôt simpliste et n’évolue guère. Si l’on regrette le manque d’enjeux de cette comédie et un abus de précaution dans la mise en scène, on appréciera tout de même le jeu de Maggie Smith, toujours aussi savoureuse. A l’image de l’effroyable Amour (qui donnait, lui, envie de s’arracher un bras pour s’assomer avec et mettre ainsi fin au calvaire du visionnage), Quartet est un film qui sent affreusement la naphtaline. Malheureusement, la renommée de son auteur ne permet apparemment pas de dire ce qu’il est vraiment : un paresseux et anodin métrage, aussitôt vu, aussitôt oublié. – critique proposée par Wilyrah.
Mon avis sur le film est totalement à l’opposé du tien. ^^
Je suis dans le camp du pour ! 😉
Merci 😀