LE DISCOURS D’UN ROI
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Voix royale
Après l’excellente surprise The Damned United, Tom Hooper attire à nouveau l’attention avec A King’s Speech, l’histoire méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le roi George VI (campé remarquablement par Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII. D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter, qu’il est si bon de retrouver en dehors d’un film de son mari) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (excellent Geoffrey Rush) méthode peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Le film est assez classique dans sa forme avec une mise en scène sobre mais soignée, avec des décors et des costumes impeccables, ainsi qu’une musique discrète et élégante (composée par Alexandre Desplat, décidément partout ces temps-ci). Mais cela n’occulte en rien la force émotionnelle et politique du film, le film de Tom Hooper étant à la foi pertinent historiquement et bouleversant humainement. Colin Firth est à nouveau époustouflant dans le rôle de George – un prénom qui lui réussit, après son inoubliable prestation dans A Single Man. Avec la voix chevrotante, les yeux parfois rouge de colère ou d’inquiétude, ses gestes fébriles et maladroits, il incarne véritablement cet héritier de la couronne en quête d’accomplissement. Cette année, il devrait enfin être récompensé d’une statuette plus que légitime désormais. Une distribution impeccable puisqu’elle est complétée par le malicieux Geoffrey Rush et une Helena Bonham Carter pleine de tendresse, ou encore le délicieux Timothy Spall en Churchill.
Le discours d’un roi est plutôt formel et soigné dans la forme mais Tom Hooper parvient à en tirer un récit poignant, une véritable leçon de courage et de persévérance et surtout une belle histoire d’amitié entre deux hommes de tempérament et de milieu différents. Le second long-métrage du réalisateur britannique est une nouvelle réussite avec une distribution haut de gamme et quelques séquences d’une grande subtilité.
TOM HOPPER | UK | 118 MIN | 02 FEVRIER 2011 | COLIN FIRTH, GEOFFREY RUSH, HELENA BONHAM CARTER |
Je ne connais pas le premier film de Tom Hooper mais celui-ci est en effet de grande qualité.
Il te suffisait de cliquer sur le titre pour avoir le lien vers ma fiche sur The Damned United.
Bonjour Wilyrah, rien d’autre à dire si ce n’est qu’en plus d’Alexandre Desplat, la musique de Beethoven (7ème symphone, 2ème mouvement) et Mozart donnent encore plus de relief et d’émotion à l’ensemble. Bonne journée.
C’est en effet un film à voir ! Comme tu l’as dit, Colin Firth est impressionnant quand il joue la colère et la frustration contenues. Une très belle réussite.
Encore un chef-d’oeuvre que je n’ai pas vu !… Et ta critique fait envie !…
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