PACIFIC RIM
SURGIES DES FLOTS, DES HORDES DE CRÉATURES MONSTRUEUSES VENUES D’AILLEURS, LES «KAIJU», ONT DÉCLENCHÉ UNE GUERRE QUI A FAIT DES MILLIONS DE VICTIMES ET ÉPUISÉ LES RESSOURCES NATURELLES DE L’HUMANITÉ PENDANT DES ANNÉES. POUR LES COMBATTRE, UNE ARME D’UN GENRE NOUVEAU A ÉTÉ MISE AU POINT : DE GIGANTESQUES ROBOTS, LES «JAEGERS», CONTRÔLÉS SIMULTANÉMENT PAR DEUX PILOTES QUI COMMUNIQUENT PAR TÉLÉPATHIE GRÂCE À UNE PASSERELLE NEURONALE BAPTISÉE LE «COURANT». MAIS MÊME LES JAEGERS SEMBLENT IMPUISSANTS FACE AUX REDOUTABLES KAIJU.
Artillerie lourde
Si vous me lisez plus ou moins régulièrement, vous me savez peu enthousiaste en ce qui concerne les blockbusters et les démonstrations de force écrasantes mises en place par les différents studios chaque été. Malgré leurs succès respectifs, je n’ai jamais été branché grosse baston et robots de combat. Iron Man m’ennuie ou m’agace, Transformers m’indiffère au plus haut point, Man of Steel me casse les oreilles et me brise… les rétines. Ce Pacific Rim risquait donc fort logiquement de subir le même sort et la même réception que les productions préalablement citées. C’est là que Guillermo entre en action et cela se ressent dès le premier quart d’heure pré-générique, très habilement construit puisqu’il nous immerge directement dans l’ambiance apocalyptique et les enjeux du film.
Certes, Pacific Rim ne fait pas dans la dentelle en confirmant l’intention actuelle des différents studios : ne pas lésigner sur les moyens et y aller sans modération dans la destruction massive. Pacific Rim lève d’ailleurs la barre encore plus haut : du gratte-ciel pulvérisé, en veux-tu ? En voilà. En quantité généreuse. Pacific Rim détruit tout sur son passage. Le budget effets-spéciaux a dû – comme les immeubles des différentes métropoles attaquées – exploser à en faire frémir de terreur certains banquiers d’Hollywood. Pour autant, là où Snyder se loupe incroyablement (non qu’il faille tenir une quelconque comparaison), Guillermo Del Toro amène sa patte d’auteur geekissime. Pacific Rim envoie du lourd. Du très lourd. Visuellement, c’est un feu d’artifice grandiose. Techniquement, le film est époustouflant : des effets spéciaux incroyables bien sûr mais aussi une mise en scène jubilatoire, accompagnée d’une musique euphorisante (confiée au prometteur Rawin Djawadi, révélé dans la série Game of Thrones) et d’une photographie bichonnée.
Ce blockbuster-là fait partie d’un cinéma d’attraction trois étoiles, comme le fut par le passé Avatar. On en prend plein les mirettes (sans contracter les symptômes trop souvent inhérents à ce genre de productions : cessité auditive et visuelle en cours de visionnage) pour un plaisir spectaculaire, comme on embarquerait pour un tour vertigineux dans un grand huit. Le long-métrage trouverait aisément sa place au Futuroscope, comme témoin éloquent des prouesses techniques réalisables en 2013 sur grand écran. Pour ce qui est du scénario en revanche, tout est cousu de fil blanc et les personnages sont des archétypes ultra-classiques et américains jusqu’aux ongles. Les acteurs ne sont pas sensationnels mais font le boulot, certains mieux que d’autres. Il n’y a d’ailleurs aucun grand nom au générique (l’impeccable Idris Elba, la jeune Rinko Kikuchi jadis découverte dans Babel...) hormis peut-être celui de son metteur en scène qui, lui, est loin d’être un manchot et qui mérite incontestablement les honneurs pour cette virée infernale en plein coeur de cet été explosif qui ressemble à un divertissement haut de gamme dont il serait dommage de se priver.
PACIFIC RIM
RÉALISÉ PAR GUILLERMO DEL TORO
USA – 130 MIN – BLOCKBUSTER MASTODONTE
AVEC IDRIS ELBA, RINKO KIKUCHI, CHARLIE HUNNAM
17 JUILLET 2013
Quand Gundam rencontre Godzilla, ça donne Pacific Rim! Une véritable réussite et une claque visuelle! A voir et revoir ^^
Je partage le même avis. Une claque visuelle qui fait oublier un scénario bidon. Je dis oui !
Oui, un film à voir… En 3D ! 🙂
Pas bidon mais surtout très convenu 😉
Oui en 3D! Pour une fois qu’elle n’est pas inutile ^^
claque visuelle assurément, mais une déception en ce qui concerne le fond de l’histoire (liens pères-enfants entre autres)… 3/4
Oui, le fond est franchement guère original et l’intrigue assez classique. Mais visuellement, quelle claque, c’est époustouflant ! Un film à voir au cinéma et en 3D, pour une fois !
Bon, tu as su ce que j’en pensais très vite 😉
[…] des belles productions qui ont occupé nos salles obscures ces derniers mois (Star Trek, Pacific Rim…). R.I.P.D. n’est pas un divertissement léger, c’est un navet à éviter… à […]
[…] de son charisme, faisant presque oublier l’acteur américain. Face à eux, Rinko Kikuchi (Pacific Rim, Cloud Atlas) semble parfois à la peine mais demeure convaincante en sorcière […]