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AU BONHEUR DES OGRES

3
Usant

Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose d’anormal. Mais à y regarder de près, c’est un joyeux bordel-bonheur qui règne dans cette famille…

Joyeux bordel… à la Pennac.

Réalisateur des Enfants de Timplebach, Nicolas Bary s’est emparé de l’adaptation d’un des célèbres romans de Daniel Pennac (qui avait, lui, récemment oeuvré au très joli Ernest et Célestine), Au bonheur des ogres publié lors de la glorieuse année 1985. Ce premier volet de la Saga Malaussène a été porté à l’écran avec une atmosphère enlevée plutôt fidèle au bouquin. Le problème est que cette narration un peu brouillonne était déjà le défaut du livre qui lassait rapidement le lecteur très occasionnel que je suis. Le film a ainsi reproduit le même effet de lassitude, trop éparpillé pour que l’on puisse véritablement s’impliquer et s’attacher aux personnages. Pour ne rien arranger, le choix des acteurs est plutôt décevant, exception faite de la rayonnante Bérénice Bejo, capable d’illuminer de sa fraîche présence n’importe quelle comédie – ce n’est pas sa seule qualité, elle qui a notamment été récompensée d’un César et d’un prix d’interprétation cannois ces deux dernières années. Effectivement, Raphaël Personnaz peine à convaincre en souffre-douleur maltraité au boulot comme à la maison. Que dire de Mélanie Bernier, qui confirme film après film qu’elle est une actrice aussi crispante que mauvaise ? Je n’évoquerais même pas le figurant Kusturica, cantonné à un rôle réduit et peu intéressant. Au bonheur des ogres, avec ses trois répliques amusantes et son overdose de couleurs, ressemble à une indigeste friandise édulcorée que l’on a plus envie de consommer dès la deuxième cuillère. 

La fiche
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AU BONHEUR DES OGRES
Réalisé par Nicolas Bary
Avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo
France – Comédie
16 octobre 2013
Durée : 92 min




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selenie
11 années il y a

Pour ma part plutôt agréablement surpris, c’est sympathique et j’ai retrouvé l’esprit du roman… 2/4

Squizzz
11 années il y a

Je ne suis d’accord que sur une chose : « la glorieuse année 1985 » 😉

trackback
10 années il y a

[…] indulgent) et une avalanche de navets sans aucune espèce d’intérêt (Quai d’Orsay, Au bonheur des ogres…) ou bien plus banales qu’il n’y paraissait (Gallienne à table, Casse-tête […]

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