BILAN 2017 | Quel est le meilleur film de 2017 pour nos invités ?
Ils nous ont fait le plaisir de participer à Carte Blanche, avec à la clé de formidables déclarations d’amour pour le 7e art et témoignages où le cinéma rencontre l’intime, chaque invité ayant eu l’occasion d’offrir une petite lucarne vers leurs sensibilités personnelles. En cette fin d’année, nous souhaitions les remercier à nouveau et leur donner, une nouvelle fois, plus brièvement, la parole afin de vous parler de leur film de l’année 2017.
Le film préféré de Mehdi Omais (Konbini, Trois couleurs)
A GHOST STORY. Parce que la grandeur et l’évidence du film s’impose avec une grâce et une poésie folles. Un geste d’épure du micro au macro, qui embrasse le monde et le temps d’une étreinte déchirante. CHEF-D’ŒUVRE ! M.O.
Le film préféré de Simon Riaux (Ecran large)
THE LOST CITY OF Z. Quand James Gray rassemble ses obsessions pour les greffer à un faux récit classique d’aventure, il nous immerge dans une terra incognita fascinante, et nous offre le temps d’un ultime plan terrassant un des plus grands moments de cinéma de 2017. S.R.
Le film préféré de Ava Cahen (Le cercle, FrenchMania)
Le film préféré de François Barge-Prieur (Les fiches du cinéma)
SPLIT. Le retour au premier plan du meilleur Shyamalan, celui d’Incassable et de La jeune fille de l’eau, à nouveau en pleine possession de ses moyens : on navigue de façon fluide entre conte initiatique, thriller psychologique et cinéma fantastique d’épouvante… F.B.P.
Le film préféré de Laura Terrazas (ex-Le Figaro, Challenges)
120 BATTEMENTS PAR MINUTE. Parce que ce film t’assène le genre de claque qui éveille la conscience et t’emporte dans le tourbillon de la fiction. Un pont très souvent infranchissable, tu danses avec eux et tu les pleures. L.T.
Le film préféré de Ilan Ferry (CineVibe, CinemaTeaser)
LA LA LAND. À la fois vibrant hommage à l’âge de la comédie musicale américaine et fable désenchantée, le film de Damien Chazelle nous fait passer par tout un éventail d’émotions avant de nous achever avec un final d’une mélancolie désarmante. Beau à en pleurer. I.F.
Le film préféré de Olivier Borel (Versatile)
CERTAINES FEMMES. Pour saluer cette cinéaste majeure (Kelly Reichardt) et ses quatre actrices, pour son art délicat de renouer les liens défaits, son attention aux destins fêlés, sa finesse à montrer la séparation des individus avec ce qui les entoure, sa manière pourtant d’aménager un temps, fut-il fugace, où se restaure le contact, où de nouveau les êtres font monde commun. O.B.
Le film préféré de Brigitte Baronnet (Allociné)
120 BATTEMENTS PAR MINUTE. Un film saisissant, vibrant, poignant. Un hymne à la jeunesse et le témoignage choc d’une époque, avec une formidable troupe de jeunes comédiens. B.B.
Le film préféré de Michael Pige (Seuil critique)
MOONLIGHT. S’il se base sur l’homosexualité de son personnage principal, c’est d’abord un film sur la construction de soi par le déni et la colère, et ce jusqu’à la rupture. Frémissant et bouleversant, Moonlight frémit d’une sensibilité à fleur de peau portée par trois comédiens remarquables. M.P.
Le film préféré de Marc Moquin (Revus et corrigés)
Le film préféré de Alexis Hyaumet (Revus et corrigés, CloneWeb)
BLADE RUNNER 2049. Par la sobriété magnifiante de sa mise en scène, Denis Villeneuve fait de Blade Runner 2049 un prolongement osé, aussi imposant visuellement qu’à contre-courant du chef d’œuvre de Ridley Scott. A.H.
Le film préféré de Vincent Formica (Allociné)
A BEAUTIFUL DAY. Brutal, nerveux et mélancolique, A Beautiful Day consacre un Joaquin Phoenix complètement possédé par son rôle. Un mélange détonant entre Taxi Driver et Old Boy. V.F.
Le film préféré de Pierre Siclier (CineSeries, Comme Au cinéma)
DETROIT. Dans son habituel style ultra réaliste et brut, où se mélangent les genres, Bigelow remue des démons du passé pour pointer les maux de l’Amérique actuelle. P.S.
Le film préféré de Pierre Guiho (Persistance rétinienne, Culturopoing)
A GHOST STORY. D’un maniérisme naïf et minimal, A Ghost Story mêle l’universel et l’intime dans une ballade au chant puissamment mélancolique. P.G.
Le film préféré de Nicolas Rieux (Mondociné, CinéOuatch, Mardi Cinema)
LA LA LAND. Parce que c’est une expérience de cinéma magnifique, grandiose. N.R.
Le film préféré de Marie Baudino
THE PARTY. Une comédie élégante, ironique, qui regorge de sujets actuels et de merveilleuses réparties d’un casting sans faute. M.B.
Le film préféré de Suzy Bishop (De l’autre côté de l’image)
LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES. Le long-métrage de Hélène Cattet et Bruno Forzani est de ces films qui ne peuvent se dire autrement que par les sens : de l’érotisme furieux des armes à feu, du froissement sensuel du cuir à la chaleur étouffante de la nuit. S.B.
Le film préféré de Hugo Saadi (Neon Mag)
THE FLORIDA PROJECT. Pétillant, énergique, coloré. Un feel-good movie qui n’est certes pas dénué de défauts, mais qui nous émerveille et claque à tous les niveaux, avec une mention spéciale pour la pile électrique qu’est Brooklynn Prince, la révélation du second film de Sean Baker. H.S.
Le film préféré de Lucas Guthmann (Cinematraque)
LOST CITY OF Z. Avec sa cité perdue, James Gray sort de sa zone de confort tout en conservant son style, et nous emmène aux confins de la nature, de l’homme, traite magnifiquement de l’abnégation, de la passion, du patriarcat, de ces choses qui hantent intimement, m’envoûtant par son cinéma de l’obsession dans lequel je continuerai de me réfugier comme Percy Fawcett dans sa jungle. L.G.
Le film préféré de Cécile Desbrun (Culturellement vôtre)
LE MUSÉE DES MERVEILLES. Sans doute le film qui m’a le plus émue, aussi bien dans la forme (le travail magnifique sur le son, les maquettes) que par son histoire initiatique autour de la filiation; cela aurait pu donner un mélo guimauve, c’est un chef d’oeuvre d’émotion et de justesse. C.D.
Le film préféré de Gauthier Jurgensen (Allociné)
T2 TRAINSPOTTING & BLADE RUNNER 2049. Deux films qui se répondent et que je suis allé voir cinq fois chacun en salles. Deux manières de revisiter le passé. La méthode proustienne pour Danny Boyle avec la fuite en arrière de quatre losers qui ont perdu leur panache. La nostalgie et les rêves du côté de Denis Villeneuve, avec une vision du futur en perpétuel questionnement sur ses origines. Deux façons d’accepter que « tout le temps perdu ne se rattrape plus ». G.J.