BILAN | Les meilleurs films de décembre 2024
CHAQUE MOIS, LES MEMBRES DE LA RÉDACTION VOUS PROPOSENT LEUR FILM PRÉFÉRÉ LORS DU BILAN DU MOIS, CELUI QU’IL FALLAIT DÉCOUVRIR À TOUT PRIX EN SALLE OU DANS VOTRE SALON (SORTIES SVOD, E-CINEMA…). DÉCOUVREZ CI-DESSOUS LES CHOIX DE CHAQUE RÉDACTEUR DE LE BLEU DU MIROIR POUR LE MOIS DE DÉCEMBRE 2024.
Le choix d’Elodie Martin
Si les thèmes abordés ne sont ni originaux ni d’une franche subtilité, c’est avec un plaisir indéniable que l’on constate au visionnage de Wicked qu’il est encore possible de permettre à un metteur en scène passionné par son projet de lui donner les moyens de réaliser sa vision, dans le cadre d’une superproduction telle que celle-ci. L’autre grande force du film est sans conteste son tandem féminin en tête d’affiche : Cynthia Erivo donne une profondeur tout à fait nouvelle au personnage d’Elphaba et Ariana Grande lève les doutes sur sa légitimité à incarner le personnage de Glinda dès les premières vocalises lyriques, se glissant avec une justesse folle dans l’art du maniérisme et du comique de répétition.
Le choix de Thomas Périllon
Assumant sa filiation avec son mentor Hirokazu Kore-eda, Hiroshi Okuyama opte pour une touche de délicatesse éthérée pour raconter l’histoire de Takuya, jeune garçon timide et bègue qui tombe sous le charme de Sakura, une patineuse qu’il contemple lors de ses enchaînements artistiques, glissant sur la piste avec une grâce angélique. Un trio ne tarde pas à se créer pour créer une bulle hors du temps et des préoccupations extérieures. Avec My Sunshine, il signe un film tendre et mélancolique comme un alter-ego de Billy Elliot où le patinage remplacerait la danse pour le patinage. Un film absolument charmant et enchanteur, qui voit le réel rejaillir lorsqu’on ne l’attend plus.
Le choix de Florent Boutet
Le choix d’Antoine Rousseau
Premier film de la cinéaste Louise Courvoisier, Vingt Dieux a de quoi réjouir à plus d’un titre. D’abord parce qu’il met en scène un territoire et ses habitants rarement représentés dans le cinéma français. Ensuite, car de par sa dimension autobiographique, le film adopte à chaque instant un regard à bonne hauteur, ne cédant jamais, ni à la romantisation, ni au misérabilisme pour dépeindre cette vie rurale. Le récit initiatique de ‘’Totone’’ emporte avant tout le spectateur grâce au charme de ses comédiens, sa photo dorée chaleureuse et son sens du montage qui épouse à merveille le rythme quotidien de ses personnages.