DIANA
1995. LA PRINCESSE DE GALLES ET LE DOCTEUR HASNAT KHAN SONT PRÉSENTÉS L’UN À L’AUTRE PAR OONAGH TOFFOLO, AMIE DE DIANA, AU ROYAL BROMPTON HOSPITAL DE LONDRES. OFFICIELLEMENT SÉPARÉE DU PRINCE CHARLES DEPUIS DÉCEMBRE 1992, DIANA A CONNU PLUSIEURS AVENTURES AMOUREUSES DÉCEVANTES. ALORS QU’ELLE S’INTERROGE SUR LE SENS À DONNER À SA VIE, ELLE S’ÉPREND DU CHIRURGIEN PAKISTANAIS ET, POUR UNE FOIS, PARVIENT À GARDER QUELQUES TEMPS SECRÈTE LEUR LIAISON. SON DIVORCE DÉFINITIVEMENT PRONONCÉ EN AOÛT 1996, DIANA VEUT CROIRE À UN AVENIR POSSIBLE AVEC CET HOMME QUI L’AIME AVEC SES QUALITÉS ET SES DÉFAUTS, INDIFFÉRENT À L’IMAGE D’ICÔNE PRINCIÈRE QU’ELLE INCARNE AUX YEUX DU MONDE DEPUIS PLUS DE QUINZE ANS.
Sous les projecteurs
Diana, premier biopic sur la princesse de Galles disparue dans un accident de la route sous le pont de l’Alma à Paris, s’intéresse aux deux dernières années de sa vie. L’intention des auteurs était de raconter la romance vécue avec le chirurgien Hasnat Khan, que ce dernier n’a confirmé que récemment. Tandis que de nombreuses personnes pensaient que Lady Di était sur le point d’épouser le milliardaire Dodi Al Fayed, la princesse vivait en fait une histoire d’amour contrariée (à cause de sa notoriété incomparable) avec un célèbre médecin londonien. Diana raconte donc cette liaison, entretenue contre vents et marées.
La princesse de Galles est l’une des personnalités les plus fascinantes de notre époque. Porter à l’écran son histoire et sa destinée n’était pas chose aisée et se réduire à ses deux dernières années est un choix explicable mais discutable car frustrant. On aurait aimé que la dimension politique soit plus creusée. Hirschbiegel suit Diana sur le versant médiatique, caritatif et romantique. Le film réussit tout de même à nous montrer comment vivait Diana Spencer après sa séparation avec Charles qui officialisait sa relation avec Camilla. Naomi Watts, qui a longtemps hésité à accepter un rôle aussi emblématique, réussit avec les honneurs à incarner la princesse des coeurs après un travail intense de six semaines pour assimiler la diction chaleureuse et élégante de son personnage. Peu grimée afin que le rendu reste plutôt discret et naturel, Naomi Watts s’avère être un choix payant.
Malheureusement, c’est du côté du film que les réserves sont les plus évidentes. Si le sort de cette admirable Diana intéresse, on regrette que le long-métrage ne soit au final qu’une histoire d’amour difficile où les protagonistes jouent au chat et à la souris avec les paparazzis. Habitué des biopics sur les personnages historiques incontournables de ce XXe siècle (Hirschbiegel avait signé La chute en 2004), on attendait un drama plus tendu et plus subtil plutôt que cette histoire d’amour secrète portée à l’écran. Ceci dit, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, le casting ayant vendu le film comme tel lors de sa présentation début septembre en avant-première. On attendait toutefois plus de profondeur, ce qui explique le sentiment de frustration et de molle déception ressentie après le visionnage, qui ne fut toutefois pas dénué d’intérêt.
La ficheDIANA
Réalisé par Oliver Hirschbiegel
Avec Naomi Watts, Naveen Andrews
UK – Drame, Romance
2 octobre 2013
Durée : 108 min
Moi qui suis pourtant friande de peopleries… je n’ai jamais compris l’idée de ce film. Faire un biopic complet sur la princesse, encore, pourquoi pas, mais juste une de ses romances… Et puis, elle a des fils encore vivants, ça me choque. Idem pour le Grace avec Kidman. Ca doit être très choquants de voir sa mère ainsi à l’écran, elle ne correspondra jamais avec celle que l’on a soi, au profond de son cœur.
Ce biopic n’est pas inintéressant et aimant beaucoup ce personnage, je ne me suis pas ennuyé. Je trouve juste le film assez peu fouillé et réducteur.
Le soucis c’est que tout repose sur des allégations et des suppositions donc aucune crédibilité… D’ailleurs Diana qui minaude comme une ado bof… Reste une Naomi Watts parfaite dans le rôle et plus belle que l’originale soit dit en passant… 0/4