FALL
Traumatisée par la mort de son mari lors d’un accident de varappe, Becky a perdu goût à la vie. Constamment à la recherche de sensations fortes, son amie Hunter la convainc d’escalader avec elle une tour de télécommunication désaffectée, située en plein désert et mesurant plus de 600 mètres. Mais la structure est vieille et fragile et elles se retrouvent coincées tout en haut de la construction, sans ressources et sous un soleil dévorant… L’expérience ultime ne fait que commencer…
Critique du film
Fall, qui sort directement en vidéo en France ce 7 décembre, alors qu’il est sorti au cinéma aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, est la bonne surprise concoctée par les producteurs de 47 Meters down, un film immersif qui comporte des plans à couper le souffle et qui plaira aux amateurs de sensations fortes.
Près d’un an après la mort accidentelle de son mari lors d’une escalade périlleuse, Becky se laisse entraîner dans un nouveau défi par son amie Hunter, elle aussi amatrice de défis insensés et de hauteurs vertigineuses. Alors que Becky a sombré dans la déprime et l’alcool, son amie veut l’obliger à tourner une page douloureuse et à retrouver l’esprit de vaincre et de se surpasser. Elle lui propose de monter en haut d’une tour désaffectée de six-cents mètres de haut dans le désert californien.
Mais Becky est-elle encore capable de se dépasser ? À plusieurs reprises, on sent l’héroïne à deux doigts de craquer, le traumatisme de la chute mortelle de son mari se rappelant à elle dès qu’elle commence à escalader la tour. De même, on se demande si l’amitié entre les deux femmes ne va pas se fissurer dans des conditions aussi extrêmes et lorsque commencent à se présenter des difficultés inattendues et qui pourraient s’avérer fatales. Il va donc falloir faire preuve de courage et de pugnacité. Mais également d’astuce et d’inventivité. Lutter contre le sommeil, contre une blessure, regrouper ses forces pour se battre. Contre des rapaces ou contre la tentation de baisser les bras. Il faut retrouver l’instinct de survie, même s’il passe par une certaine forme de sauvagerie par moments.
La tour qui compose le décor presque unique de Fall a été inspirée par une véritable tour similaire qui existe en Arizona. Le tournage, mouvementé et parsemé de difficultés climatiques, s’est fait dans des conditions extrêmes, avec deux actrices qui ont effectué elles-mêmes leurs cascades. Avec des paysages grandioses très bien mis en valeur par le réalisateur et producteur britannique Scott Mann, quelques notes d’humour et l’abattage des deux actrices Grace Caroline Fulton et Virginia Gardner, Fall est l’exemple même du film qui réussit le tour de force d’être palpitant avec un dispositif qui pourrait vite tourner en rond. Grâce à un scénario très ingénieux et à quelques retournements de situations chocs. Un très bon divertissement spectaculaire, inventif et sans temps morts.
