FALLING INN LOVE
La ficheRéalisé par Roger Kumble – Avec Christina Milian, Adam Demos, Jeffrey Bowyer-Chapman – Comédie romantique – Etats-Unis – 28 août 2019 – 1h35
Gabriela, une citadine, participe au concours « Win An Inn ». Elle se retrouve propriétaire d’une maison en ruine qu’il faut réparer. La jeune femme doit collaborer avec le charmant mais détestable entrepreneur local. Le partenariat professionnel va petit à petit se transformer en un début d’histoire d’amour…
La critique du film
Les comédies romantiques connaissent un essor considérable ces dernières années, en grande partie grâce aux services de streaming (Amazon Prime et Netflix en tête), comme un vestige de ces romans adaptés à la télévision pour distraire la ménagère. Presque interchangeables sur le papier, avec des comédiens quasi inconnus à l’affiche (et donc avec un cachet réduit), ces productions offrent à ceux et celles qui les guettent le dépaysement sans bouger du canapé. Dans la lignée de Obsession secrète, The last summer et Quelqu’un de bien, Falling Inn Love de Roger Kumble (Sexe intentions) arrive sur Netflix avec cette impression similaire de téléfilm un peu chic et girly – auquel le service nous a habitués – qui envoie ses protagonistes de l’autre côté du monde, en Nouvelle-Zélande, pour faire rêver son cœur de cible.
Alors qu’elle vient de perdre son job à San Francisco et qu’elle a rompu avec son petit-ami réticent à l’idée de s’engager, Gabriela participe à un concours en ligne pour remporter une auberge néo-zélandaise. Sans surprise, elle gagne. Lorsqu’elle débarque sur place, elle découvre que l’auberge est complètement délabrée. Heureusement, Jake, un entrepreneur aussi roots que sexy, l’aide à redonner à celle-si de l’allure et quelques bribes de sa gloire d’antan. Et bien sûr, alors que la citadine commence à apprécier la vie à la campagne, les deux compagnons de travaux tombent progressivement amoureux.
Le programme est connu par cœur mais ceux qui se lanceront dans le visionnage n’iront certainement pas cherché l’originalité comme ingrédient principal, mais bien la dose de sentimentalisme inhérente à ce type de romcom qui ne devrait toutefois pas résister à l’épreuve du temps (et d’une interface intraitable pour les arrivées discrètes).