SEARCHING
Alors que Margot, 16 ans, a disparu, l’enquête ouverte ne donne rien et malgré les heures décisives qui s’écoulent, l’inspectrice chargée de l’affaire n’a pas le moindre indice. Le père, David, décide alors de mener ses propres recherches, en commençant par là où personne n’a encore regardé : l’ordinateur de sa fille.
Enquête en ligne
Du fond d’écran au grand écran. Un thriller raconté en conversations sur Skype entrecoupées de recherches sur Google et de de stalking sur Facebook. C’est le concept de Searching qui ne quitte presque pas son espace numérique – le recours à des caméras de vidéosurveillance est à deux doigts d’enfreindre les règles – pour narrer la quête angoissée d’un père, dont la fille adolescente vient de disparaître. Fugue ? Enlèvement ? Accident ? Homicide ? Le papa flippé va explorer toutes les pistes mais son enquête va aussi l’amener à une prise de conscience : il ne connaissait pas si bien que ça son unique enfant et chaque avancée dans son investigation lui ouvrira les yeux davantage.
Au polar à suspense s’ajoute une dimension mélodramatique sur fond de deuil mal digéré d’une épouse et mère partie trop tôt. C’est cet aspect plus tendre et sentimental qui permet au film d’être autre chose qu’un exercice de style de petit malin. Avec des acteurs confirmés et connus comme John Cho et Debra Messing dans les premiers rôles, Searching – Portée disparue remplit son contrat divertissant, malgré quelques invraisemblances. Mais les révélations et retournements de situation s’enchaînent à un tel rythme qu’on reste scotché à l’écran, sans ressentir aucune envie de le mettre en veille.
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