FRANCES HA
FRANCES RÊVE D’ÊTRE DANSEUSE, MAIS QUAND SA MEILLEURE AMIE SOPHIE DÉMÉNAGE, ELLE DOIT FAIRE FACE À LA RÉALITÉ ET PRENDRE SA VIE EN MAIN.
Microcosme de losers new-yorkais
Réalisateur quelconque, arrogant et envieux, Noah Baumbach regrette de vivre injustement dans l’ombre d’un autre cinéaste (qui est pourtant son ami et est d’ailleurs bien plus talentueux que lui, aka Wes Anderson) et se vante de faire des films en toute liberté (tournage d’un an, petit budget, mécènes brésiliens) qui évoquent continuellement la nouvelle vague comme pour donner une sorte de légitimité à son travail et son « art ». Difficile de ne pas voir dans son « cinéma » le reflet de sa prétention, tant ses films paraissent vains et superficiels. Il espère Frances Ha drôle et décalé, il est exaspérant et détestable. Son humour tombe à plat, son ton soi-disant « farfelu » ou « loufoque » est un échec complet, ses personnages sont antipathiques et réveillent davantage des pulsions de gifles que l’empathie avec leurs problèmes qui n’en sont pas. Et quand il se veut mignon et attachant, le résultat est majoritairement geignard et hypocrite.
Vous l’aurez compris, l’auteur de ces lignes n’a pas vraiment aimé Frances Ha. Avec sa réalisation et sa mise en scène arty pour petits bourgeois qui croient se cultiver parce qu’on parle de Paris et de Woody Allen, avec son scénario inspiré de la vie de leurs propres amis danseurs qui rament pour percer dans le métier, on n’a surtout envie c’est de renvoyer Greta Gerwig et son acolyte, le pédant Noah Baumbach, à leurs études et/ou au chômage. Difficile de ne pas les imaginer en train de bavarder paresseusement dans un appart new-yorkais, comme leurs personnages qui ne sont au final que des tire-au-flanc bien contents d’être nés et entourés de gens friqués pour les entretenir ou les prendre en main. Ce cinéma branchouille franchement peu recommandable n’est qu’une énième manifestation d’un art, celui de « l’entre-soi », promu par ces mêmes créatures vicieuses qui s’auto-financent entre elles pour mettre en images leurs irritantes petites vies qui n’intéressent pratiquement personne. Lena Dunham, si tu nous lis…
FRANCES HA
Réalisé par Noah Baumbach
USA – 86 MIN – Comédie branchouille pour hipsters
Avec GRETA GERWIG
3 JUILLET 2013
[…] générationnel attachant et bien plus juste que les derniers produits vains et prétentieux de monsieur Baumbach et mademoiselle Coppola. Loin des irritantes et vaines préoccupations de Frances Ha, Juliette […]
idem que pour « Juliette », bien le NB ajoute un charme certain… 2/4
Je ne sais pas si Baumbach est véritablement né avec une petite cuillère dans la bouche. Si ce n’est pas le cas, on sent malgré tout qu’il le regrette…
La bande-annonce fait penser à un film prétentieux qui imite Woody Allen mais ne raconte rien !
Pour ma part j’ai beaucoup aime ! Un peu desordonne, mais je l’ai trouve drole et touchant.
« cet art de « l’entre-soi » porté à l’écran et promu par ces mêmes créatures vicieuses qui s’auto-financent entre elles pour mettre en images leurs irritantes petites vies qui n’intéressent pratiquement personne. »
Je valide !
Non mais c’est vrai, ça n’intéresse qu’eux ces histoires à la base. Mais la promo est tellement bien faite, le lobbying bobo-élitiste qui se regarde le nombril est tellement vicieux qu’il te fait croire que tu vois une oeuvre branchée et sincère quand tout est au final bien calculé.
Tout ce que cherche Baumbach c’est de ne plus être dans l’ombre de Wes Anderson et d’être reconnu comme le nouveau Woody Allen. Son interview dans SoFilm est assez flagrante.
Les « fans » risquent de te contredire en arguant qu’il raconte l’histoire de cette « attachiante » jeune femme qui ne veut pas grandir et qui s’accroche à sa relation fusionnelle avec sa copine moche qui avait comme fonction celle de faire-valoir.
J’ajoute d’ailleurs, sur le thème de l’entre-soi, que celui-ci débutera bientôt le tournage de son nouveau film avec Ben Stiller et… Greta Gerwig.
Où ça dis donc ? À New-York.
[…] Frances Ha – Noam Baumbach […]