JEUNESSE SAUVAGE
Critique du film
Durant de nombreuses années, Frédéric Carpantier anima des ateliers artistiques dans des quartiers difficiles. Estimant qu’il cotoyait un pan de notre société peu considéré par les médias, tombant trop souvent dans la caricature. Avec cette envie de raconter ses découvertes et ses rencontres avec celles et ceux qui n’avaient pas eu la chance de naître au bon endroit (on repensera au déterminisme), prenant alors d’autres chemins, et parfois ceux de la délinquance. Ces moments privilégiés lui ont permis d’observer au plus près leur relation au monde, lui donnant ainsi l’envie de raconter leurs visions dans Jeunesse Sauvage.
Entre la dimension documentaire et ses ambitions thrillerisantes, Jeunesse sauvage force parfois la tragédie mais parvient à séduire sur l’ensemble grâce à sa sincérité, et malgré un récit un brin éparpillé. Il serait avisés de suivre avec curiosité les prochaines propositions de Frédéric Carpantier ainsi que les futures apparitions du prometteur Pablo Cobo.
Bande-annonce
22 juin 2020 – De Frédéric Carpentier, avec Pablo Cobo, Darren Muselet