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JUSQU’À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SÉPARE

LORENE SCAFARIA | USA | 100 MIN | 8 AOÛT 2012 | STEVE CARELL, KEIRA KNIGHTLEY

Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ? C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.

Attention navet ! Ici vous n’aurez pas affaire à un film apocalyptique puissant prenant aux tripes. Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare est une rom-com soi-disant décalée qui va vous ennuyer et provoquer une crampe à votre bras gauche à force de regarder votre montre. D’autres médecins évoquent aussi des risques de blocage de machoire. Si toutefois vous aimez vivre dangereusement, si vous n’avez pas peur des phrases du genre « tu as été l’amour de ma vie » déclarée avec passion par un personnage qui ne connaît sa dulcinée que depuis quinze jours, si ça ne vous tracasse pas de voir l’un des meilleurs acteurs comiques de sa génération perdre son temps dans une daube mielleuse, alors tentez le coup. Vous passerez peut-être un bon moment en compagnie de l’irritante Keira Knightley qui rivalise une nouvelle fois d’ingéniosité pour être physiquement plus repoussante que jamais, nous offrant ici une florilège de geignardises et de contorsions faciales et corporelles (alors qu’on pensait que A Dangerous Method était inégalable). Vous fondrez peut-être aussi devant l’avalanche de scènes hypercaloriques saupoudrées de musique illustratrice et grandes phrases balourdes – ce fut le cas de ma chouineuse de voisine, à moins que les allergies ne frappent pendant l’été. 

Vendu comme le Melancholia romantique, le film de Lorene Scafaria a le mérite d’être aussi raté que celui de LVT – à la différence près que notre bon vieux Lars est un sacré metteur en scène doté d’un sens esthétique hallucinant, ce qui est LOIN d’être le cas de la mère Lorene. Bref, en plus d’avoir la plus vilaine affiche de l’été et un titre à coucher dehors, Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare peut se targuer d’être aussi un des plus beaux navets de la saison. Petite consolation pour les amateurs de pêche à la carpe qui ne seront pas déçus avec la présence de Keira Knightley.

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pepito_
12 années il y a

Carpe…diem alors !

ffred
12 années il y a

Alors là franchement tu t’es rarement aussi bien lâché ! 🙂 Même si c’est loin d’être un chef d’œuvre, le film ne mérite tout de même pas tout cela…

cinemarium
12 années il y a

« Vendu comme le Melancholia romantique » : Melancholia est un film purement romantique ! Sinon, le film mériterait l’appellation Une Grosse Croute non ? 🙂

Bob Morane
12 années il y a

Navet ? loin d’être un chef d’oeuvre d’accord, mais il n’a pas la prétention d’un Melancholia. Je lui trouve pas mal d’émotion et de tendresse avce ses imperfections.

Amelie
12 années il y a

J’ai trouvé la première moitié drôle et sarcastique, mais le film déçoit beaucoup quand il développe la romance improbable entre Carell et Knightley. Pas un navet pour moi, mais loin d’être un chef d’oeuvre…

L'accro aux dvd
12 années il y a

Je l’ai vu hier soir et pour tout vous dire, je me contenterai de quelques commentaires ça et là plutôt qu’une chronique foireuse…
Tout est dit dans ton post. Keira Knighley est en passe de devenir l’une des actrices les plus irritantes de cette génération dans une love story à laquelle on ne croit pas une seconde. Le couple Dodge Penny est aussi improbable que cette histoire inutile d’un ex boyfriend terré dans son abri anti-atomique et qui n’apporte rien à l’intrigue…étrange…Même l’ajout d’un chien n’y changera rien dans le pathos que le film suscite. C’est pauvre!

Zaboue
12 années il y a

ouah, tu lui en mets plein la tête à Keira Knightley. Je trouve qu’elle met un peu de peps dans ce film un peu mou du genou.

trackback
11 années il y a

[…] Joe Wright nous avait ébloui avec ses précédents longs-métrages (Reviens-moi, Orgueil et préjugés) très soignés. Il mélangeait avec un certain savoir-faire classicisme et modernité. Son dernier métrage, beaucoup plus ambitieux, n’est pas à la hauteur la faute à une prétention qui suinte de chaque plan et à une Keira Knightley plus laide et plus insupportable que jamais – alors qu’on pensait qu’on avait atteint l’apogée avec Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare. […]

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11 années il y a

[…] JUSQU’À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SEPARE, Lorene Scafaria […]

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