KIDNAPPING STELLA
La ficheLa critique du film
Deux frères sécurisent un appartement. Verrous sur les portes intérieures, panneaux de bois sur les fenêtres et d’isolation phonique sur les murs, armature de lit en métal vissée au sol… Tout semble prêt pour une séquestration. L’enlèvement a lieu dans la foulée et les règles de détention sont exposées à la jeune Stella, en attente de la rançon que les criminels espèrent toucher. Quel est le mobile ? Les ravisseurs connaissent-ils la victime ou son père ? Cherchent-ils seulement à toucher le pactole avant de s’enfuir à l’étranger ?
Rapidement, des dissensions apparaissent entre les deux frangins tandis que le plus jeune paraît très fébrile, et quelques éléments viennent mettre la puce à l’oreille d’un téléspectateur qui essaie de percer le mystère. En révéler davantage, à partir de là, viendrait gâcher la découverte de ce Kidnapping Stella, thriller allemand en huis clos plutôt sobre et efficace. À condition, bien sûr, de n’avoir pas vu La disparition d’Alice Creed avec Gemma Arterton et Eddie Marsan, dont il s’inspire très fortement.