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LA TERRE ET LE SANG

Saïd est gérant d’une scierie perdue au fond des bois. Pour assurer un avenir à sa fille Sarah, 18 ans, il décide de revendre l’entreprise. Mais c’est sans compter sur l’un de ses apprentis qui, piégé par son frère, n’a d’autre choix que d’y cacher une importante quantité de cocaïne.  Quand le gang à qui la drogue a été volée débarque, Saïd comprend qu’il a affaire à des hommes implacables et déterminés. Et s’ils ont l’avantage du nombre, il connaît les lieux comme personne. Rendant coup pour coup pour protéger Sarah, Saïd transforme la scierie en véritable camp retranché. Tandis que les cadavres s’accumulent, la soif de revanche est à son comble… 

Critique du film

En deux films, L’assaut et Gibraltar, Julien Leclercq s’est offert une place intéressante dans la famille des réalisateurs de polars français. Malheureusement, Braqueurs puis Lukas n’ont pas forcément confirmé les espoirs placés en lui. Engagée dans la production hexagonale, le géant SVOD a offert l’opportunité au cinéaste de retrouver son mojo avec La terre et le sang, thriller minimaliste dont la majeure partie de l’intrigue se déroule au cœur d’une scierie.

L’intrigue, justement, ne représente clairement pas l’atout numéro 1 de cette série B que n’aurait pas renié Liam Neeson. Pour trouver son plaisir, il faudra davantage se tourner vers l’efficacité de cet actioner porté assez solidement par Sami Bouajila (Sauver ou périr), gueule fatiguée qui n’a plus grand chose à perdre si ce n’est l’amour de sa fille, sourde et muette. Le scénario ne pèse pas lourd mais le rythme soutenu permet de soutenir l’intérêt d’une production pas inoubliable mais suffisamment divertissante en cette période d’enfermement.

Bande-annonce

17 avril 2020 (Netflix) – De Julien Leclercq, avec Sami Bouajila, Samy Seghir & Sofia Lesaffre


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