LE JEU DE LA DAME
Critique de la mini-série
Créée par Scott Frank et Allan Scott, Le jeu de la dame (A queen’s gambit) suit le parcours de Beth Harmon, une orpheline qui se révèle rapidement comme une prodige des échecs, s’offrant rapidement une place de choix dans un monde essentiellement masculin. Disponible depuis le 23 octobre sur Netflix, la mini-série suit sa trajectoire de ses huit ans à ses vingt-deux ans, une ascension fulgurante entre réussites et déconvenues, professionnelles et sentimentales, alors qu’elle doit faire face à une addiction.
Une nouvelle fois irréprochable, Anya Taylor-Joy (Split, The witch) porte la fiction sur sa solide prestation dans la peau de Beth Harmon, aux côtés de Marielle Heller, Harry Melling, Thomas Brodie-Sangster, Jacob Fortune-Lloyd et Marcin Dorocinski – qui campe Vasily Borgov, un champion d’échecs qui devient son plus coriace rival.
La réussite de la mini-série tient non seulement à la qualité de l’interprétation mais aussi à son story telling réussi et accessible, y compris pour les spectateurs moins familiers du célèbre jeu de stratégie. Habilement mis en scène, avec un suspens plutôt bien bati, Le jeu de la dame s’inspire d’une histoire vraie, adaptée d’un roman publié en 1983, et bénéficie des conseils avisés de joueurs émérites pour l’écriture des scènes d’échecs.
Bande-annonce
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