LE ROI ARTHUR : LA LÉGENDE D’EXCALIBUR
Critique du film
Avant de mettre en boite la version live d’Aladdin pour Disney, Guy Ritchie s’était attaqué à la légende du Roi Arthur, plutôt fraîchement accueilli par la presse comme le public. Cinéaste incompris, le metteur en scène des très sympathiques Code U.N.C.L.E et Snatch a pourtant construit une filmographie intéressante – à défaut d’être régulièrement consistante – fidélisant notamment le public adepte du détective britannique Sherlock Holmes.
Ré-imaginant la légende d’Arthur à partir des récits de Thomas Mallory Le Morte d’Arthur de 1485, Le Roi Arthur : La légende d’Excalibur a pour lourde mission de succéder à l’Excalibur de John Boorman. Doté d’un budget conséquent (175 millions de dollars), en faisant son film le plus onéreux, ce blockbuster spectaculaire aux relents pop pouvait aussi compter sur un casting intéressant : Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law, Djimon Hounsou, Eric Bana et Aiden Gillen (Game of Thrones).
Sa patte clipesque devient le moteur d’un récit complexe – et parfois chaotique – cherchant à illustrer les rouages de cette quête de pouvoir, tout en ménageant son rythme et sa débauche visuelle – et sa violence graphique. Certains apprécieront l’escapade, tandis que d’autres pourront se montrer plus réfractaires devant ce spectacle au montage hyperactif.
Bande-annonce