LES DENTS, PIPI ET AU LIT
Antoine est un célibataire endurci, fêtard et séducteur. Il vit dans un magnifique appartement Parisien avec Thomas, son colocataire, où les soirées arrosées battent leur plein toutes les semaines. Lorsque Thomas part vivre à Los Angeles, il trouve à Antoine un nouveau colocataire pour le remplacer… « Jeanne, 1m70, yeux bleus ». Si la description fait saliver Antoine, il ne sait pas encore que la charmante Jeanne n’emménage pas seule… Mais accompagnée de ses deux enfants : Théo, 8 ans, et Lou, 5 ans ! Antoine, qui est loin d’être un papa poule, va goûter bien malgré lui aux joies de la vie de famille…
L’ado et les gosses.
Pas transcendante mais plutôt en forme honorable ce mois-ci (avec La finale et Tout le monde debout), la comédie made in France tente de faire oublier les pénibles âneries danybounesques et les fatiguantes Tucheries. Si Les dents, pipi et au lit ne restera certainement pas dans les mémoires, elle raconte avec un humour certain les affres de la parentalité, tout en raillant la peur de l’engagement de certains hommes célibataires endurcis.
Cette comédie dans l’air du temps déroule son programme balisé et prévisible avec une véritable bonhomie grâce à l’abattage efficace de Louise Bourgoin et Arnaud Ducret, qui assure particulièrement le show. Ne lésinant pas sur l’humour vachard, comme Papa ou Maman et Tanguy avant lui, Emmanuel Gillibert rend son récit de cohabitation forcée plutôt sympathique. Les situations cocasses se succèdent avec plus de réussite que dans l’improbable Ami-Ami sorti plus tôt cet hiver. Sans prétention mais indéniablement drôle et sympathique.
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