LES PASSAGERS DE LA NUIT
Paris, années 80. Elisabeth vient d’être quittée par son mari et doit assurer le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit, où elle fait la connaissance de Talulah, jeune fille désœuvrée qu’elle prend sous son aile. Talulah découvre la chaleur d’un foyer et Matthias la possibilité d’un premier amour, tandis qu’Elisabeth invente son chemin, pour la première fois peut-être. Tous s’aiment, se débattent… leur vie recommencée ?
Critique du film
Mikhaël Hers est de retour, quatre ans après le très beau et subtil Amanda, pour un nouveau tour de piste. Les Passagers de la nuit s’ancre dans les années 80 et c’est avec une précision dans les détails de sa mise en scène que l’atmosphère de cette époque suinte de ses cadres. Il y exécute un hommage ainsi qu’un parallèle doux et tendre à une branche précise de la cinématographie française avec le très beau Rohmer, Les nuits de la pleine lune, et à son actrice principale, Pascale Ogier, qui s’immergent et se mélangent parfaitement avec ses passagers de la nuit brisés. Les voix se mêlent, les parcours s’entrelacent avec justesse dans un unique objectif : apprendre à vivre les uns avec les autres dans une entraide collective. – MM
Bande-annonce
4 mai 2022 – De Mikhaël Hers, avec Charlotte Gainsbourg, Emmanuelle Béart et Noée Abita.