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MÉANDRE

Une jeune femme se réveille dans un tube rempli de pièges mortels. Pour ne pas mourir, elle devra constamment avancer…

Critique du film

Après son premier long métrage, déjà un huis-clos centré autour d’un personnage féminin, Mathieu Turi revient avec un nouveau film de survie qui devrait procurer son lot de sueurs aux claustrophobes. Avec en tête une scène d’Aliens de James Cameron, il imagine une intrigue où une jeune femme se retrouve cloitrée dans un tube très étroit, sans pouvoir relever la tête, tout en inversant le principe du huis clos traditionnel. Celle-ci n’a pas le choix : pour survivre, elle doit se déplacer et avancer.

Confrontée à un deuil, son personnage au bord du gouffre lors du prologue, doit désormais faire preuve de force de caractère pour s’extirper du piège dans lequel elle se retrouve enfermée. Thriller anxiogène visuellement plutôt soigné en dépit d’un budget que l’on devine limité, Méandre s’inscrit dans la lignée de la saga culte de Scott et Cameron avec une coloration horrifico-fantastique. Porté par Gaia Weiss – que certains yeux affûtés reconnaitront de la série Vikings – qui livre une performance très physique pour le rôle, Méandre assume son statut de série B pour une excursion presque vidéo-ludique où le cadre sensoriel (visuel et sonore) s’avère capital pour son côté immersif. Petit bémol toutefois sur le fond avec cette métaphore existentielle un peu naïve, peinant à donner de l’épaisseur au chemin émotionnel de sa protagoniste.

Bande-annonce

26 mai 2021 – Réalisé par Mathieu Turi, avec Gaia Weiss