PIERRE LAPIN
L’éternelle lutte de Pierre Lapin avec M. McGregor pour les légumes du potager va atteindre des sommets. Sans parler de leur rivalité pour plaire à cette charmante voisine qui adore les animaux… Bien au-delà du jardin, de nombreuses péripéties les entraîneront de la magnifique région des lacs en Angleterre jusqu’à Londres.
Dialogue avec mon jardinier.
Après l’ours Paddington (et son second volet réjouissant), c’est un autre petit animal adorable et espiègle qui traverse la Manche pour débarquer sur les écrans français. Une sorte de cousin rural à grandes oreilles dont il sera vivement recommandé de découvrir les aventures en VO pour s’épargner le doublage français de Lacheau et consorts. Juste après les célébrations de Pâques, le lapin est forcément tendance et c’est très judicieusement que le distributeur a programmé Pierre Lapin un peu avant les vacances d’avril.
Derrière la caméra, un homme que les spécialistes de la comédie US connaissent certainement : Will Gluck, révélé avec Easy A en même temps qu’une actrice désormais oscarisée (Emma Stone). À l’écran, un mélange de live-action (avec Domnhall Gleeson et Rose Byrne) en décors réels et d’animaux en images de synthèse donnent vie aux aquarelles originales grâce à Animal Logic, le studio d’animation et d’effets visuels derrière Happy Feet et La grande aventure Lego.
Au final, sans être transcendant, Will Gluck propose avec son Pierre Lapin un divertissement familial tout à fait honorable. Les plus jeunes se régaleront des espiègleries de la troupe de lapins tandis que les plus âgés pourront retrouver quelques réminiscences de leur enfance avec cette libre adaptation cinématographique du livre jeunesse éponyme (écrit et illustré par Beatrix Potter, publié en 1902). Un dépoussiérage plutôt réussi pour Sony pour ce qui est de l’animation et du succès commercial (près d’un million et demi d’entrées rien qu’en un mois d’exploitation en France) annonçant de probables suites.
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