PLAY
En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
Critique du film
Après le très bon Le nouveau, sorti en 2015 pour la fin d’année, Max Boublil serait-il en train de devenir le spécialiste de la comédie générationnelle qui file la banane ? Avec Play, il retrouve son copain Anthony Marciano (qui l’avait déjà dirigé dans Les gamins et Robin des bois, la véritable histoire), et le tandem livre ce qui ressemble assurément à son meilleur film, avec tous les ingrédients pour plaire au plus grand nombre, comme L’auberge espagnole ou Le premier jour du reste de ta vie avant lui.
Le postulat du film est simple comme un found footage, format d’ordinaire réservée aux films d’horreur mais parfois récupéré par la comédie, pour un résultat souvent médiocre (rappelons nous l’abominable Babysitting). Max, toujours caméra scotchée à la main, a filmé son enfance, son adolescence et ses années de jeune adulte. Alors qu’il arrive à un moment charnière de sa vie, il décide qu’il est enfin temps de tout revisionner et de boucler le montage du « film de sa vie ». L’occasion, peut-être, de réaliser qu’à force d’immortaliser sa vie avec son appareil, celui-ci a peut-être oublié de la vivre réellement.
Avec Play, les français débuteront l’année avec un divertissement attachant, truffé de clins d’œil, où se mêlent camaraderie, amour(s) et nostalgie. Tout ce que l’on attend d’une comédie.
Bande-annonce
1er janvier 2020 – De Anthony Marciano, avec Max Boublil, Alice Isaaz
