SERGIO
Après l’invasion de l’Iraq par les Etats-Unis, le diplomate de l’ONU Sergio Vieira de Mello est confronté à la mission la plus périlleuse de sa carrière.
Critique du film
Ce nouveau film Netflix, à l’allure de commande, porte le nom d’un héros que vous ne connaissez peut-être pas, mais qui aura mérité sa réputation dans le monde entier. Le cinéaste Greg Barker retrace le parcours du combattant entamé par Sergio Vieira de Mello (incarné par Wagner Moura, définitivement affranchit de son rôle de Pablo Escobar), brillant fonctionnaire brésilien de l’Organisation des Nations unies – qui aura notamment été acteur de l’arrivée américaine en Irak, à la chute de Saddam Hussein. Son célèbre motto : « L’intégration de tous les courants constitue le progrès de l’humanité » en a inspiré plus d’uns depuis son décès lors d’un attentat à la bombe en août 2003, en plein Badgad.
Sergio raconte (brièvement) son ascension, sa quête pour une paix unie et sans faille (chose impossible), dans un monde où rien n’est jamais simple. En toile de fond : sa romance, un peu à l’eau de rose, avec sa collègue et partenaire Carolina Larriera (Ana de Armas), qui vient encadrer un histoire de diplomatie, écrasée par la chaleur de l’Irak ou la moiteur du Kossovo. Un hommage à la mise en scène un peu académique, mais au propos nécessaire. Le portrait honnête du destin tragique d’un homme, qui aura donné sa vie, littéralement, pour la paix dans le monde.
Bande-annonce
17 avril 2020 (Netflix) – Avec Wagner Moura, Ana de Armas