SWEET GIRL
Critique du film
Débarquée sur la plateforme SVOD il y a quelques jours, dans la foulée de la bonne pioche Beckett, la dernière production originale Netflix n’a pas tardé à se retrouver en tête des visionnages. Réunissant Jason Momoa (Game of Thrones) et Isabela Merced (Apprentis parents, Sicario 2), Sweet girl est un revenge movie entre course-poursuites et scènes de combat dans la lignée de la saga Taken portée par Liam Neeson.
Un père de famille doit faire le deuil de son épouse, décédée du cancer, après que le seul médicament pouvant la tirer d’affaire ait été retiré du marché. Confronté au responsable de ce retrait, il lui promet de se venger. Sur fond de lutte de pouvoir et de lobby pharmaceutique, ce mari endeuillé est désormais déterminé à ce que justice soit faite, quitte à franchir la ligne blanche pour punir les responsables. Sauf qu’il entraine dans ce terrible choix la seule personne chère à son coeur, sa fille dévouée. Irresponsable ?
Après Tyler Rake, les amateurs de baston devraient trouver leur bonheur avec cette série B efficace mais sans un gramme de subtilité. Momoa fait le job, entre débauche physique et implication émotionnelle, assez justement soutenu par sa jeune partenaire, qui mériterait mieux que les partitions convenues qu’on semble lui offrir continuellement. Reste donc un divertissement vaguement convaincant, surprenant en fin de parcours au point de justifier un peu mieux cette quête vengeresse, qui pourrait amener une suite assez rapidement si le succès se confirme.
Bande-annonce
Août 2021 (Netflix) – De Brian Mendoza, avec Jason Momoa, Isabela Merced