THE WAY BACK
Critique du film
Dans une interview pour le New York Times, Ben Affleck revenait sur ses soucis d’alcoolisme alors que son mariage avec Jennifer Garner battait de l’aile, qui expliquait notamment son abandon du projet de film Batman qu’il devait réaliser (et qui revient désormais, pour notre plus grand enthousiasme, à Matt Reeves). Après une énième cure de désintoxication en 2018, il entame un chemin de rédemption et incarne dans The way back une ancienne gloire du basketball ayant perdu sa femme (et éloigné ses proches) suite à des problèmes d’addiction… à l’alcool.
Une résonance forcément personnelle qui lui offre une sorte de retour en grâce alors qu’il se voit offrir l’opportunité de replonger dans ses anciens démons avec une sincérité forcément plus importante. Une façon d’entrevoir le bout du tunnel sous la direction de Gavin O’Connor (déjà très à son aise dans le très bon Warrior avec Tom Hardy).
Du fait de la fermeture des salles de cinéma, la Warner a finalement opté pour une sortie digitale du fait, le proposant immédiatement aux cinéphiles français en VOD. Bien sûr, ce récit de renaissance trimbale de nombreux lieux communs du cinéma hollywoodiens, mais c’est – sans surprise – grâce à l’interprétation convaincue et touchante d’Affleck et la mise en scène assurée d’O’Connor que l’on embarque dans cette reprise en main personnelle à travers le sport et la dévotion.
Sombre, et même s’il se révèle parfois un peu simpliste, The way back fait le job et offre un retour aux affaires à Ben Affleck, achevant de convaincre (les derniers réticents) qu’il mérite bien plus de propositions qualitatives qu’il n’en a obtenu jusqu’à présent.
Disponible en VOD
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