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TIGERTAIL

L’histoire d’une famille taïwanaise, depuis les années 1950 jusqu’à nos jours à travers le parcours de Pin-Jui. N’ayant pas d’avenir, il quitte son pays natal – et la femme qu’il aime – pour les Etats-Unis. Après un mariage arrangé, une relation compliquée avec sa fille et des années d’un travail monotone, arrivé à l’âge de la retraite, Pin-Jui risque de passer la fin de sa vie dans une solitude extrême. Il décide alors de renouer avec son passé pour enfin construire la vie dont il rêvait autrefois.

Critique du film

Malgré les apparences, Tigertail n’est pas un film taïwanais mais bien une production américaine de Netflix sur les choix que la vie nous impose et les regrets qui en découlent. Disponible sur la plateforme ce vendredi 10 avril 2020, le film d’Alan Yang débute dans les années 50 et se poursuit de nos jours en suivant le destin de Pin-Jui, exilé aux Etats-Unis pour poursuivre le rêve américain. Désormais retraité, il se remémore son histoire, regardant dans le rétroviseur pour essayer de comprendre comment il s’est retrouvé seul.

Entre flashbacks et flashforwards, Tigertail revisite l’existence de cet homme qui opta pour un mariage arrangé (avec la fille du patron de son usine) à son histoire d’amour avec une jeune femme qu’il ne prévint même pas de son départ soudain. Fresque existentielle et mélo sentimental, le film touche alors que son protagoniste masculin cherche à retrouve cet amour de jeunesse, cherchant à enrayer les non-dits et à retrouver qui il était véritablement.

Le co-scénariste de la désopilante sitcom Parks and Recreation se livre de façon autobiographique et ne charge jamais la mule, ne surlignant ni l’émotion ni le symbole, réussissant là où Crazy rich Asians et L’adieu loupaient malheureusement le coche.

Bande-annonce

10 avril 2020 (Netflix)