TITANIC
Southampton, 10 avril 1912. Le Titanic, le plus grand paquebot du monde, s’apprête à appareiller pour son premier voyage en direction de New-York. A bord, le modeste Jack Dawson (Leonardo DiCaprio), passager de troisième classe qui a gagné son billet au poker, fait la rencontre de Rose Dewitt Buckater (Kate Winslet), une belle jeune fille de première classe issue de la haute bourgeoisie et que sa mère Ruth (Frances Fisher) a promise à Caledon Hockley (Billy Zane), un riche aristocrate. Jack va initier Rose à l’univers festif des soirées des troisièmes classes, malgré les désaccords de Caledon et de Ruth, bien décidés à empêcher Rose de s’enticher de Jack.
Tout a sûrement déjà été dit ou écrit sur Titanic, le film de tous les records, qui a raflé 11 statuettes aux Oscar et attiré dans les salles françaises environ 22M de spectateurs. Depuis, aimer Titanic semble presque honteux, comme si une fois le titanesque effet de mode passé, cela devenait ringard ou pas très sérieux d’oser le dire : c’est un grand film.
En effet, on aime souvent brûler ce(ux) que l’on a encensé auparavant. Pourtant, c’est le plus souvent regrettable – hormis face au succès inexplicable et démesuré du film de Dany Boon, où là on espère que le film soit enfin vu à sa juste valeur, à savoir banal et,effectivement, ringard. Le film de James Cameron est d’une maîtrise remarquable à bien des niveaux. Oubliez un instant Céline Dion qui poussait la chansonnette, oubliez les jeunes filles en fleur qui bavaient devant Léonardo… James Cameron réalise avec un maestria incroyable un film alternant séquences intimistes et spectaculaires.
L’alchimie entre Leonardo Di Caprio et Kate Winslet crève l’écran et y est également pour beaucoup dans le succès du film. Quand on regarde la carrière que ces deux acteurs ont eu depuis… Plus de dix ans plus tard, le plaisir est quasiment identique, la photographie n’a quasiment pas vieilli, Kate Winslet est toujours aussi belle et on verserait presque une petite larme par ci, par là. Incontestablement, et malgré quelques longueurs, Titanic est une réussite à tous les niveaux (réalisation, écriture, montage, photographie, interprétation) et s’impose comme un des films les plus marquants du septième art.
Edit ressortie 3D : James Cameron nous offre avec ce Titanic version 3D un modèle de conversion, un travail d’orfèvre qui donne encore plus d’ampleur à son monument du Septième Art. La profondeur de champ, la restauration HD de l’image, la qualité technique des effets visuels et la grandeur de la mise en scène donnent l’impression – si ce n’est que les deux acteurs ont bien changé – que ce Titanic 3D a été réalisé en 2012. Ne boudez pas votre plaisir, embarquez de nouveau pour cet inoubliable voyage.
Je n’ai jamais trouvé que ce film avait des longueurs malgré ses 3 heures 15 (et 10 min d’entracte)
Tu as eu un entracte ?
C’est vrai que ces 3h15 passent plutôt bien.
Titanic c’est vraiment un film monumental. J’avais 10 ans quand je l’ai vu pour la première fois au cinéma et je ne me lasse toujours pas de le revoir chaque fois qu’il passe la télé. Par contre je suis un peu sceptique quant à cette sortie en 3D. J’avais vu Hugo Cabret en 3D et honnêtement je vois pas ce que la technique apporte de plus à l’histoire. C’est clair qu’au début on est assez impressionné mais par la suite on se lasse assez vite je trouve…
C’est tout simplement un régal avec la profondeur de champ. C’est encore plus renversant.
Oui un entracte juste au moment où Rose et Jack sont dans la voiture…
Je suis bien d’accord avec toi ! Je me heurte souvent à des critiques dès que j’encense le film avec notamment le classique « ça a vieilli » ou « c’était juste pour DiCaprio », et ce de la part de personnes qui n’ont pas revu le film depuis 10 ans.
J’y vais demain soir, au Grand Large du Grand Rex, ça va dépoter. Sinon, plutôt que de cracher sur Les adieux à la reine ici et là, Week-end, puisque tu veux le voir, se joue dans trois MK2 sur Paris !
Très bien, je vais donc m’y rendre dès que possible. Le vrai cinéma, ça ne se rate pas (contrairement à celui de Jacquot).
Tout à fait d’accord, excellente conversion 3D dont la profondeur de champ est très bonne. Le film en lui-même reste un modèle de narration, de romance et d’action.
Tout à fait d’accord pour le film.
Par contre, il y a rien à faire, la 3D je ne verrais jamais l’intérêt…
Très beau travail, effectivement. Et une émotion intacte, 14 ans après… Un grand et beau spectacle, qui n’a pas pris une ride….
D’accord également sur la conversion 3D. L’image y est absolument limpide, comme un film de 2012 en effet. Je la trouve surtout utile au début : ce vaisseau qui surgit des profondeurs, ces poissons qui nagent dans les baignoires ou les salons engloutis, ça a quelque de chose de magnifique et de fantomatique que le relief rend encore plus saisissant. Pour le reste, je trouve que la stéréoscopie est surtout intéressante dans les scènes proprement « immersives », et n’ajoute pas grand-chose (ni ne nuit) à la scène du naufrage.
Le film en lui-même, revu avec le recul de l’âge et des années : just perfect. A quoi bon renier un chef-d’œuvre quand on en voit un, merde ?! 😉
Complètement d’accord avec toi !
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bon article je partage !