TOUT EN HAUT DU MONDE
Sacha, jeune fille de l’aristocratie russe, a toujours été fascinée par la vie d’aventure de son grand-père, Oloukine. Explorateur renommé, concepteur d’un magnifique navire, le Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière expédition à la conquête du Pôle Nord. Sacha décide de partir vers le Grand Nord, sur la piste de son grand-père pour retrouver le fameux navire.
Critique du film
Sorti au cinéma au cœur de l’hiver 2016, Tout en haut du monde n’a pas forcément reçu l’attention que cette belle production française méritait, dans une année déjà riche en productions animées locales et européennes (Ma vie de Courgette, La tortue rouge). Pourtant, le long-métrage de Rémi Chayé a reçu de nombreuses louanges, fort légitimes.
Tout en haut du monde vous transporte dans la Russie des Tsars, à la fin du 19e siècle, à la rencontre de Sacha, une jeune fille de l’aristocratie fascinée par les récits de son grand-père explorateur, Oloukine. Alors que le brise-glace de celui-ci ne donne plus trace de vie suite à une expédition vers le Pôle Nord, la jeune femme obstinée décide de partir à sa recherche, convaincue que les recherches n’ont pas eu lieu au bon endroit. Déterminée à redorer le blason sa famille, entachée par cet échec notoire, l’intrépide et tenace adolescente bravera les difficultés, le scepticisme et le danger.
Avec son attachante galerie de personnes, Tout en haut du monde raconte autant l’histoire d’une jeune fille pleine de ressources qu’une aventure de grande ampleur dans l’immensité polaire. Mais les bonnes raisons d’hisser la grand voile sont bien plus nombreuses tant cette pépite d’animation offre une épopée nordique magnifique portée par son admirable héroïne. Une oeuvre délicate et subtile qui perpétue l’héritage des plus grands conteurs.
