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TOUT SIMPLEMENT NOIR

JP, un acteur raté de 40 ans, décide d’organiser la première grosse marche de contestation noire en France, mais ses rencontres, souvent burlesques, avec des personnalités influentes de la communauté et le soutien intéressé qu’il reçoit de Fary, le font osciller entre envie d’être sur le devant de la scène et véritable engagement militant…

Critique du film

L’idée de Tout simplement noir part d’un désir de comédie collégiale, porteuse d’un message fédérateur. Réunissant de nombreuses personnalités dites « racisées » (de Claudia Tagbo à Fabrice Eboué en passant par Eric Judor et Ramzy Bédia),  le divertissement de John Wax et Jean-Pascal Zadi sort (par hasard) en plein contexte George Floyd où les mobilisations anti-racistes font grand bruit, et tente d’amorcer une réflexion autour du communautarisme et de la discrimination raciale.

Nourrissant son protagoniste farfelu de son propre vécu (de papa comme de comédien), Jean-Pascal Zidi campe un personnage mégalo et égocentrique tiraillé entre son désir de lumière et ses élans militants, fil conducteur de cette comédie à sketchs qui patine malheureusement trop souvent entre les diverses apparitions de figures célèbres de la comédie hexagonale. Si Tout simplement noir souhaite moquer le communautarisme par l’absurde, elle peine à provoquer le rire et finit par passablement ennuyer en dépit de sa volonté à s’affranchir du politiquement correct. Un coup d’épée dans l’eau. Tout simplement anodin.

Bande-annonce

8 juillet 2020Avec Jean-Pascal ZadiFaryCaroline Anglade