UNE FEMME DOUCE
Un calvaire
Une femme reçoit le colis qu’elle a envoyé quelques temps plus tôt à son mari incarcéré pour un crime qu’il n’a pas commis. Inquiète et profondément désemparée elle décide de lui rendre visite. Ainsi commence l’histoire d’un voyage, l’histoire d’une bataille absurde contre une forteresse impénétrable.
Chemin de croix.
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- Cannes et Sergei Loznitsa : Trois films, trois sélections. En une poignée d’essais seulement, l’ukrainien Sergei Loznitsa a reçu sa carte d’abonné au Festival de Cannes avec mention très bien. Après deux passages en compétition (My Joy et Dans la brume) sans récompense à la clé, le réalisateur retente sa chance avec Une Femme Douce, drame politique où une épouse cherche par tous les moyens à rendre visite à son mari incarcéré.
- Notre avis : Peu après l’apparition du générique, quelques huées s’élèvent dans le Palais des Festivals. D’abord isolées, le phénomène s’amplifie avant de devenir un concours de copieux sifflets tandis que les spectateurs, visiblement à bout de nerfs, se ruent vers les sorties. Fréquentes en projection presse, ces réactions épidermiques restent rarissimes en séance officielle (souvent connue pour adoucir les retours critiques) même si l’on se rappelle que Sean Penn avait subi un traitement identique l’année passée pour The Last Face. Il faut dire que le dernier long-métrage de Sergei Loznitsa sonne comme un véritable calvaire en fin de festival avec une mise en scène démonstrative et complaisante au service d’un récit interminable. Au terme de presque deux heures passées à suivre le périple complexe d’une conjointe mutique, Une Femme Douce ne s’arrête pas là et ajoute une couche d’indécence dans une dernière demi-heure lamentable et racoleuse. Pénible jusqu’au bout.
- Accueil des festivaliers : Accueil mitigé pour une presse agacée par le final et désaveu complet des spectateurs.
- Palmomètre : Un prix de la mise en scène pourrait lui être remis mais ses concurrents semblent trop nombreux en embuscade.
- Cannes et Sergei Loznitsa : Trois films, trois sélections. En une poignée d’essais seulement, l’ukrainien Sergei Loznitsa a reçu sa carte d’abonné au Festival de Cannes avec mention très bien. Après deux passages en compétition (My Joy et Dans la brume) sans récompense à la clé, le réalisateur retente sa chance avec Une Femme Douce, drame politique où une épouse cherche par tous les moyens à rendre visite à son mari incarcéré.
UNE FEMME DOUCE – France, Lituanie – Drame Sortie prévue : 16 août 2017. Réalisé par : Sergei Loznitsa. Avec : Vasilina Makovtseva, Valeriu Andriuta, Sergeï Kolesov… Durée : 143 minutes.
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