WORLD WAR Z
UN JOUR COMME LES AUTRES, GERRY LANE ET SA FAMILLE SE RETROUVENT COINCÉS DANS UN EMBOUTEILLAGE MONSTRE SUR LEUR TRAJET QUOTIDIEN. ANCIEN ENQUÊTEUR DES NATIONS UNIES, LANE COMPREND IMMÉDIATEMENT QUE LA SITUATION EST INHABITUELLE. TANDIS QUE LES HÉLICOPTÈRES DE LA POLICE SILLONNENT LE CIEL ET QUE LES MOTARDS QUADRILLENT LES RUES, LA VILLE BASCULE DANS LE CHAOS…
Brad is Legend
World War Z fait partie de ces films hollywoodiens maudits où tous les obstacles s’accumulent. La production du film a accumulé les difficultés sur le tournage : tensions, changement de scénaristes, besoin de planifier de nouvelles scènes, problèmes d’effets spéciaux… ce qui entraîna une sortie repoussée qui amène World War Z (adapté du best-seller de Max Brooks) à débarquer sur les écrans en ce début d’été timide.
En tête d’affiche de ce mastodonte guignard, on retrouve un Brad Pitt à la crinière blonde volant au vent – ce qui est rarement bon signe, rappelez-vous le médiocre Troie… Celui-ci s’est tout de même offert le luxe de tourner toutes ses cascades lui-même, tel un Belmondo des temps modernes. Tel un super-héros, son personnage, lui, est réquisitionné par les forces de l’ONU pour sauver la planète qui court à sa perte avec l’épidémie zombiesque faisant rage à travers le globe. Film ricain par excellence, on pourra facilement reprocher à WWZ ses facilités scénaristiques, ses scènes de surenchère spectaculaire, ses moments de gloire patriotique, son égocentrisme (on voit Paris sur les affiches, pas dans le film) et son côté « sauveur du monde ». On se cognera également le front devant le placement publicitaire le plus flagrant de l’année (le beau Brad qui s’offre une pause désaltérante après avoir accompli sa mission) qui ne peut que se regarder avec dérision et humour. World War Z est une grosse machine avec de gros sabots, soyez prévenus.
Le film a également été beaucoup critiqué du fait de l’absence de gore semblant contre-nature pour les fans du genre. Si le reproche est légitime, Marc Forster s’en sort plutôt bien pour rester dans le cadre PG13 et rester très mainstream. De toute façon, WWZ ne cherche jamais à suivre la lignée des Romero. Non, WWZ est plutôt de la trempe de Je suis une légende. D’ailleurs, la comparaison semble pertinente puisqu’il s’agit également d’un divertissement efficace, pas forcément subtil, avec un héros-survivor et un épilogue en forme de happy-end un peu facile et capillo-tracté. Vous l’aurez compris, le film de Marc Forster est le genre de produit, calibré pour l’été, qui se consomme paresseusement. Ni plus, ni moins.
WORLD WAR Z
RÉALISÉ PAR MARC FORSTER
USA – 116 MIN – FANTASTIQUE, ACTION
AVEC BRAD PITT, MIREILLE ENOS
3 JUILLET 2013
Je te trouve dur avec ce film! C’est un bon divertissement, très efficace, qui nous en met plein la vue. Les moments d’action et de tension tiennent en haleine et le scénario change des films de zombies habituels.
Mais je suis d’accord pour le placement de produit, j’ai vraiment ri quand je l’ai vu ^^