YES MAN
Depuis que sa femme l’a quitté, il y a trois ans de cela, Carl Allen a proscrit tout positivisme de son comportement et passe ainsi son temps à dire « non ». Non, non et toujours non, au point qu’il se replie de plus en plus sur lui-même et semble bien parti pour rester définitivement vissé sur son canapé, à regarder des DVD. Pourtant, suite à une rencontre avec une ancienne connaissance, il est introduit dans les séminaires d’une sorte de gourou de la pensée positive, qui va prendre Carl à part et lui faire promettre de ne plus jamais dire autre chose que oui, oui et toujours oui. Ayant un peu de mal à s’adapter au départ à ce nouveau mode de vie, Carl va néanmoins très vite s’apercevoir de toutes les bonnes choses que cela peut lui apporter : une nouvelle copine, une promotion, un sentiment d’exaltation prolongée… Mais même si « non » n’est pas une réponse, « oui » doit-elle vraiment être la seule ?
On dit oui !
Le nom de Jim Carrey sur une affiche peut parfois laisser perplexe. S’il réussit à nous émouvoir intensément (avec les inoubliables The Truman Show et Eternal Sunshine…), à nous faire peur (Le nombre 23, Les Orphelins Baudelaire), et à nous faire rire avec des comédies cultes (The Mask) ou pas (Ace Ventura, Dumb and Dumberer), Jim Carrey est clairement capable du meilleur comme du pire. Bien souvent, l’annonce de la sortie d’une comédie avec Jim Carrey sera accompagnée d’un sentiment de réchauffé à la découverte de la bande-annonce – quelques célèbres pitreries de l’acteur avec un pitch simpliste et une trame tristement classique et prévisible.
Il n’en est rien pour ce film sorti en début d’année. Yes, Man s’avère en fait être une fort bonne surprise, qu’il serait dommage de manquer. Si ce divertissement terriblement efficace porté par un duo d’acteurs aussi drôles qu’attachants reste plutôt grand public et n’est pas dénué de défauts, il n’en est pas moins savoureux et convient parfaitement pour un moment de détente, sans cet arrière-goût fadasse de la comédie débile ultra-formatée aux gags surfaits et à la morale façon guimauve.
Mëme si elle n’est pas sans défauts – premier quart d’heure poussif – cette comédie romantique pleine de charme se démarque grâce à la bouille attendrissante de Carrey (et à ses grimaces toujours exceptionnelles) ou à la présence pétillante de la craquante Zooey Deschanel. L’alchimie évidente entre les deux acteurs renforce la dynamique pour un pêché mignon que l’on ne se refusera pas.
PEYTON REED | USA | 103 MIN | 21 JANVIER 2009 | JIM CARREY, ZOOEY DESCHANEL, BRADLEY COOPER |
J’aime beaucoup Jim Carey mais comme tu le dis, il est capable du meilleur et du pire et il faut le canaliser, ce que tous les réalisateurs ne font pas. Personnellement, il me fait vraiment rire quand il fait l’andouille (j’adore Menteur menteur…) et je l’aime énormément aussi dans The Truman show et Eternal sunshine…
Non, vraiment, je l’aime, Jim Carey.
POSTÉ PAR CHONCHON, 11 AVRIL 2009 À 16:38
Mettre 14 à ce film Thom, ça se voit que tu as besoin de te détendre
C’est un divertissement agréable mais on n’en tire pas grand chose quand même
Je suis assez d’accord avec toi! Moi qui supporte d’ordinaire difficilement les grimaces de Jim Carrey, j’ai trouvé que ce film constituait un bon divertissement!
POSTÉ PAR MARIE, 14 AVRIL 2009 À 13:41
Certes, ce film est moins agaçant que certaines comédies naveteuses avec jim carrey mais dommage que le film perde son rythme vers sa fin.
POSTÉ PAR EELSOLIVER, 18 AVRIL 2009 À 15:45
Bonjour,
J’ai trouvé que ce film est une comédie pleine de bons sentiments, trop pleine de bons sentments c’est justement le problème…
Sinon j’ai remarqué ta bannière, serais-tu fan de Six Feet Under ? Si oui tu as vraiment très bon goût ^^
POSTÉ PAR ALAMISSAMOUN, 07 MAI 2009 À 19:25
C’est ton opinion Djé. Tu mets bien « Juno » dans les bons films de l’an passé alors que c’est une immense bouze sans aucune subtilité et totalement bidon Et je ne te parle même pas de « Bienvenue chez les Ch’tis » cher ami 😉
[…] leur second film malgré une petite baisse de régime à mi-parcours. Sorte de croisement entre Yes Man, (500) jours ensemble et L’incroyable destin de Harold Crick, Elle s’appelle […]