GABRIELLE
Gabrielle et Martin tombent fous amoureux l’un de l’autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l’entendent, du fait de leur handicap.
Comme les autres
De très jolis films québécois débarquent régulièrement sur nos écrans. Outre les petites perles du précoce Xavier Dolan, on retient récemment le magnifique Café de Flore et les attachants Starbuck et Monsieur Lazhar, venus du pays à l’inimitable accent. Récompensé ex-aequo avec l’excellent Suzanne (qui sortira sur les écrans en décembre) du Grand Prix Cinéma Elle, Gabrielle arrivait donc avec de belles promesses. Malheureusement, le long-métrage de Louise Archambault ne devrait pas rester dans les mémoires, la faute à une histoire manquant singulièrement de chair et de charme. À trop vouloir jouer la carte de la pudeur et à abuser des ralentis silencieux, la cinéaste ne parvient jamais à complètement embarquer le spectateur dans son mélo prévisible et insuffisamment fouillé. Pourquoi ne pas avoir creusé davantage le côté de Martin ? Le revirement fataliste de sa mère paraît un peu facile et intensifie l’impression d’assister à un film gentillet et anodin pêchant dans son aspect fictionnel. Trop de bons sentiments donc pour un drama trop réservé qui peine à nous toucher et nous laisse globalement de marbre, exception faite de certaines scènes avec la grande soeur, interprétée avec beaucoup de justesse par la douce Mélissa Désormeaux-Poulin.
La ficheGABRIELLE
Réalisé par Louise Archambault
Avec Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Desormeaux-Poulin
Canada – Mélo
16 octobre 2013
Durée : 104 min
bien sans plus; mais il fallait oser aborder ce sujet sur la sexualité des personnes handicapées ! sujet casse gueule car pas facile de gérer des acteurs eux mêmes handicapés et un acteur qui veut interpréter le handicap; à voir