LA DAME EN NOIR
Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
Annoncé comme le fer de lance de la résurrection de la Hammer (célèbre maison de production des années 50-60), La Dame en Noir de James Watkins marque le retour bienvenu aux grands classiques de l’angoisse avec ce thriller se déroulant dans une grande bâtisse isolée marquée par un terrible drame des années auparavant. Le cinéaste britannique, déjà auteur de Eden Lake, suit à la lettre les codes d’un genre qui a fait le succès de la Hammer avec cette imagerie gothique soignée, ces décors inquiétants et cette tension qui monte et redescend avec économie de moyen…
Malgré un scénario classique et une impression de manque d’ambition, La Dame en Noir parvient à nous captiver pendant une heure et demie, immergés efficacement dans cet univers gothique et spectral. Côté interprètes, Daniel-Potter-Radcliffe tient plutôt la baraque aux côtés d’un Ciaran Hinds comme souvent impeccable. Un film qui devrait réjouir les amateurs du genre, mais pas qu’eux.
JAMES WATKINS | UK | 95 MIN | 14 MARS 2012 | DANIEL RADCLIFFE, CIARAN HINDS |
Je l’attendais au pire mais sans crier au chef d’œuvre c’est plutôt une bonne petite surprise…
Pas vraiment amatrice du genre « je sursaute à chaque porte qui claque », j’ai été séduite par l’ambiance ultra soignée du film. Pas méga fan, mais pas déçue non plus.
Ce film repose sur des effets très classiques mais parfaitement maîtrisés et je trouve qu’il réussit vraiment à entretenir une tension constante et à susciter de la peur. La scène d’exploration de la maison (20 minutes sans aucune parole) est quand même un putain de moment. Ca ne renouvelle pas le genre, mais c’est très bien fichu. Tu aurais pu lui mettre la moyenne quand même 😉
Merci pour ce(s) commentaire(s) Fab ! Je te rejoins complètement sur cette séquence centrale du film, qui est celle qui m’a le plus marqué et même déclenché quelques frissons malgré des ficelles classiques.
En revanche, je ne comprends pas ta remarque concernant « la moyenne ». Le film a deux étoiles, ce qui le qualifie dans mon barème de « bon film ». Deux étoiles, c’est déjà énorme de mon point de vue – oui je suis un radin d’étoiles.
Au temps pour moi ! Mon esprit a imaginé une troisième étoile blanche et j’avais pensé que tu lui avais mis 2/5. Demain, j’arrête l’alcool.
Pour ma part, j’adore cet univers. La Hammer a toujours fait de bons films. On retrouve vraiment les films d’angoisses car faut dire qu’on stresse tout de même.
Mais pour moi, Daniel ne m’a pas convaincu, les moments de frayeurs sont trop prévisibles (ils auraient pu éviter les « clichés » car la position de la caméra nous dit que c’est là que le fantôme va arriver et paf, ça ne loupe pas, je n’ai pas sursauter comme je sursautais auparavant). Donc c’est ce qui m’a déçu à vrai dire :).
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