LA REINE DES NEIGES
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.
Princesse Spice di Counasse
Depuis plus d’une décennie, Disney semble sur le déclin et même sa filiale Pixar, jadis capable de merveilles comme Le monde de Némo ou Là-haut, commence à accuser une sérieuse perte de vitesse. Pour les fêtes cette année, la firme au château a décidé de revenir à celle qu’elle savait traditionnellement faire de mieux : l’adaptation de contes classiques. En nous proposant celle de La reine des neiges de Hans Christian Andersen, on pouvait espérer un conte sombre et intense. Mais si Disney a toujours pris soin d’édulcorer ses adaptations en modifiant quelques péripéties et dénouements pour les rendre plus positifs (La petite sirène, La belle au bois dormant…), on peut dire qu’ils se sont cette fois-ci surpassés.
Plus niais que jamais, La reine des neiges est devenu un conte mièvre sur le pouvoir de l’amour dans lequel on chante des textes écrits par Pascal Obispo. On le craignait, c’est malheureusement confirmé. Mais le plus regrettable reste cette fâcheuse tendance à nous proposer des princesses Barbie plutôt tête-à-claques. Vouloir moderniser la vision de la princesse est une chose, la ringardiser en la rendant complètent cruche en l’affublant d’une allure digne des mangas japonais en est une autre. À quand Nabilla chez Disney ?
Si techniquement, il n’y a rien à redire dans ce film d’animation parfaitement travaillé, le scénario est lui bien trop prévisible pour émouvoir et trop coloré pour véritablement plaire à un public de plus de huit ans. Où sont passés les enjeux et les méchants charismatiques ? N’est-on pas en droit d’espérer un peu plus de profondeur ou d’ambivalence chez les personnages ? Tout est cousu de fil blanc, les chants sont particulièrement superficiels (lorsqu’ils ne sont pas ridicules) et le twist du bon prince finalement calculateur est aussi navrant qu’un cliffhanger de Plus belle la vie. On ne retiendra que quelques moments plutôt agréables, quelques gags amusants avec le bonhomme de neige de Dany Boon qui essaie d’assurer la dimension comique avec une bouffonnerie limitée mais efficace.
Pour le reste, on vous conseillera de dévier vos attentes vers d’autres maisons d’animation sur la pente ascendante et de mettre aux oubliettes vos espoirs d’un renouveau de la ferveur d’antan. Raiponce n’était qu’un sympathique mirage, comme un nostalgique chant du cygne…
La ficheLA REINE DES NEIGES
Réalisé par chris Buck, Jennifer Lee
Avec les voix de Kristen Bell, Idina Menzel
USA – Animation, Jeunesse
11 Juin 2014
Durée : 107 min
Ah flûte ! Moi qui adore les histoires de princesses ! J’avais adoré Raiponce.
Ayant vu la bande annonce je me suis faite la même réflexion : encore un Disney qui passe à côté de son but, c’est à dire plonger les enfants dans l’imaginaire et la féérie
Pour ce qui concerne les graphismes, je ne les trouve pas si terribles que ça, à croire qu’il n’existe plus de bon dessinateur depuis que les films d’animation sont passés au numérique. En général les personnages « humains » ont pratiquement les mêmes traits, les mêmes expressions. Le conte d’Andersen méritait mieux que ça…
J’ai trouvé ce dessin-animé pas terrible mais pourtant, je trouve que Disney continue à féminiser ses princesses et à noircir ses histoires. Pour des petits, je trouve que le conte n’est pas si lumineux que ça. Sauf la fin. Bof mais je trouve que l’effort est tout de même satisfaisant.
PS: T’as changé de nom ?
[…] les ingrédients de cette épopée qui n’en est pas une. À l’image du très niais La reine des neiges, les divertissements familiaux enneigés ne sont pas très enthousiasmants en cette fin […]
[…] Pixar s’enferme désormais dans la spirale des séquelles en série quand Disney fait dans la Princesse Barbie à la neige. Couleurs saturées, personnages frappa-dingues et intrigue au rabais sont proposées aux têtes à […]
[…] financières des films dérivés et autres spin-off paresseux. Après l’insupportable Reine des neiges, la maison Mickey continue à vouloir se la jouer moderne et adapte carrément un comics : Big […]
Un véritable supplice a supporté plusieurs fois par jour le temps d’incubation de raz bol nainesque… Je me suis goinfre cette horreur 3 fois par jour pendant 15 jours, oui Monsieur…
C’est plat, lent, creux… j’ouvre une fenêtre, je chante, je mange du pain, je chante….
Sérieusement, j’espère qu’ils vont se reprendre chez Mickey!!!
Insupportable. Qu’est ce qu’ils branlent les mecs qui font les études de marché chez Disney? Faut avoir 12 ans minimum pour comprendre ce « dessin animé ». Les gamines adorent parce ça braille comme Lara Fabian. La petite sirène était la plus cruche mais elle a été détrôné. Même Polochon a l’air moins débile que le bonhomme de neige. Et c’est quoi cette manie de faire des princesses aux yeux sous opiacés toujours plus féministes les unes que les autres en faisant passer les hommes pour des abrutis ou des enfoirés?
C’est aussi un univers plus blanc que blanc : même dans les scènes de foule il faut bien chercher pour voir un(e) métis(se).